Formidable sencha du concours de Shizuoka
Voici le deuxième thé japonais que je choisi de présenter en tant que "coup de coeur".
Cette fois encore, il s'agit d'un thé de concours, un sencha présenter au Concours du Thé de Shizuoka 静岡茶品評会. Ce sencha est produit par Monsieur Akiyama Katsuhide 秋山勝英, un producteur de Shizuoka, au pied du Mont Fuji, qui s'emploie à exploiter de très nombreuses et rares variétés de théiers, Chose finalement pas si commune que ça à Shizuoka, où le Yabukita domine plus de 90% de la production. Pour cette raison, probablement, on me l'a présenté comme un "concurrent" de Monsieur Hiruma.
Le sencha ici présenter fut fabriqué avec la variété appelée Oku-hikari, variété tardive (quand dans le nom se trouve le terme "oku", on peu deviner qu'il s'agit d'une variété tardive), issue d'un croisement entre le Yabukita et une variété chinoise (Cy225). C'est une variété au parfum fort, et à la liqueur légèrement foncée.
Qu'en est-il de ce sencha ?
Parlons d'abord de l'aspect extérieur. Des feuilles courtes et très finement roulées, une caractéristique que j'apprécie beaucoup. Ça ne veut pas forcement dire grand chose, mais jusqu'alors j'ai toujours étais particulièrement charmer par les thés ayant cette caractéristique. A ce niveau, si on doit leur trouver un défaut (et les juges des concours s'y emploient), je dirai qu'elles manquent peut être un peu de rectitude.
Ensuite, la couleur des feuilles est splendide, un vert foncé qui ravi l'œil (peut être que les arbustes furent couvert une courte période?) et un très beau brillant. Les photos ne le rendent pas bien, mais la couleur est bien uniforme. Bref, à ce niveau, on approche, sans l'atteindre tout à fait, la perfection exigée lors des concours.
Faisons infuser ces prometteuse petites feuilles !
Vu le niveau de ce sencha, pour la première infusion, disons qu'un petit peu moins de 70°C me paraît approprié. Les feuilles sont fines, 45-50 secondes seront suffisantes. Non, un thé de cette qualité demande un peu plus, d'autant plus qu'a moins de 70°C, pas trop de risques. Allez, une toute petite minute.
En effet, la couleur est plutôt foncée vue la qualité du thé. Néanmoins elle me semble vraiment très belle, bien que très très légèrement trouble.
Et maintenant, le tant attendu moment de la dégustation:
Formidable, très doux, pas douceâtre, parfait dosage d'arômes d'acides aminés. Aucune astringence. Un formidable arôme, très frais et fruité, discret mais au caractère très affirmé. La réputation de la variété n'est pas surfaite (ni celle du producteur, rendons à César ce qui ... etc...).
Je suis comblé.
Un tel parfum, il serait dommage de ne pas en profiter, donc, deuxième infusion avec un bon 80°C. 5 secondes à peine. A la vue de l'état des feuilles suite à la première infusion, on comprend qu'il n'y aura pas de soucis, infusion immédiate. Et en effet, je verse, la couleur et maintenant bien foncée, trouble, mais tout de même très jolie.
Pour ce qui est du parfum, c'est gagné, il se dégage de ce thé un remarquable arôme. Avec la température, de l'astringence fait sont apparition, mais une astringence de luxe, qui s'équilibre parfaitement avec la douceur du reste de théanine et autres amino-acides.
Pour finir, vous l'aurez compris, voilà un sencha qui m'a parfaitement comblé, avec une foret personnalité, tant dans la saveur que dans les riches arômes, répondant très bien à mes idéaux. Le thé japonais n'a pas fini de me ravir !
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Cette fois encore, il s'agit d'un thé de concours, un sencha présenter au Concours du Thé de Shizuoka 静岡茶品評会. Ce sencha est produit par Monsieur Akiyama Katsuhide 秋山勝英, un producteur de Shizuoka, au pied du Mont Fuji, qui s'emploie à exploiter de très nombreuses et rares variétés de théiers, Chose finalement pas si commune que ça à Shizuoka, où le Yabukita domine plus de 90% de la production. Pour cette raison, probablement, on me l'a présenté comme un "concurrent" de Monsieur Hiruma.
Le sencha ici présenter fut fabriqué avec la variété appelée Oku-hikari, variété tardive (quand dans le nom se trouve le terme "oku", on peu deviner qu'il s'agit d'une variété tardive), issue d'un croisement entre le Yabukita et une variété chinoise (Cy225). C'est une variété au parfum fort, et à la liqueur légèrement foncée.
Qu'en est-il de ce sencha ?
Parlons d'abord de l'aspect extérieur. Des feuilles courtes et très finement roulées, une caractéristique que j'apprécie beaucoup. Ça ne veut pas forcement dire grand chose, mais jusqu'alors j'ai toujours étais particulièrement charmer par les thés ayant cette caractéristique. A ce niveau, si on doit leur trouver un défaut (et les juges des concours s'y emploient), je dirai qu'elles manquent peut être un peu de rectitude.
Ensuite, la couleur des feuilles est splendide, un vert foncé qui ravi l'œil (peut être que les arbustes furent couvert une courte période?) et un très beau brillant. Les photos ne le rendent pas bien, mais la couleur est bien uniforme. Bref, à ce niveau, on approche, sans l'atteindre tout à fait, la perfection exigée lors des concours.
Faisons infuser ces prometteuse petites feuilles !
Vu le niveau de ce sencha, pour la première infusion, disons qu'un petit peu moins de 70°C me paraît approprié. Les feuilles sont fines, 45-50 secondes seront suffisantes. Non, un thé de cette qualité demande un peu plus, d'autant plus qu'a moins de 70°C, pas trop de risques. Allez, une toute petite minute.
En effet, la couleur est plutôt foncée vue la qualité du thé. Néanmoins elle me semble vraiment très belle, bien que très très légèrement trouble.
Et maintenant, le tant attendu moment de la dégustation:
Formidable, très doux, pas douceâtre, parfait dosage d'arômes d'acides aminés. Aucune astringence. Un formidable arôme, très frais et fruité, discret mais au caractère très affirmé. La réputation de la variété n'est pas surfaite (ni celle du producteur, rendons à César ce qui ... etc...).
Je suis comblé.
Un tel parfum, il serait dommage de ne pas en profiter, donc, deuxième infusion avec un bon 80°C. 5 secondes à peine. A la vue de l'état des feuilles suite à la première infusion, on comprend qu'il n'y aura pas de soucis, infusion immédiate. Et en effet, je verse, la couleur et maintenant bien foncée, trouble, mais tout de même très jolie.
Pour finir, vous l'aurez compris, voilà un sencha qui m'a parfaitement comblé, avec une foret personnalité, tant dans la saveur que dans les riches arômes, répondant très bien à mes idéaux. Le thé japonais n'a pas fini de me ravir !
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Félicitations pour ce blog ,**
RépondreSupprimerJ'ai tellement à apprendre et à découvrir ces fantastiques thés japonais...
Je cherchais un lien sérieux sur la question :
et bien c'est trouvé!
à bientot.
Merci beaucoup Philippe !
RépondreSupprimerNous en sommes tous là, avec le thé japonais il y a toujours à apprendre et à découvrir.
C'est ce qui est formidable avec le thé !
Rester humble et curieux. Tel est mon sado.
RépondreSupprimerMerci pour ce blog si riche Florent.
++
Non, c'est moi qui te remercie pour le lire, ainsi que tous les autres lecteurs. Il me semble que vous n'êtes pas (encore!) très nombreux ....j'avais prévue de faire un référencement béton, et puis, manque de temps, de courage, ça n'avance pas top.
RépondreSupprimerJe découvre votre blog car un ami m'a ramené un "formidable Shizuoka-cha"... Une merveille que vous décrivez parfaitement. Je regrette presque de n'être qu'une novice, mais j'ai quand même été scotchée par son parfum dès l'ouverture du paquet, et puis par son aspect brillant et lustré splendide. Je lui trouve un nez un peu iodé, c'est possible ? Par contre, je ne savais pas pour la température de l'eau. Merci ! Je reviendrais vous lire.
RépondreSupprimerBonjour Sand,
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire.
"Un nez iodé", voilà une remarque que l'on trouve très fréquemment à propos du thé japonais.... je ne comprend pas trop, mais ça doit être possible.
A bientôt
J'avais l'impression d'écrire une bêtise... Et c'est le cas !! En fait, quand j'ai ouvert le sachet, j'ai eu une impression immédiate d'être dans une prairie d'herbe verte en haut d'une falaise, face à la mer. Le mot n'est pê pas "iodé", mais un autre qui voudrait dire "ça sent un peu la mer" ! ;))
RépondreSupprimerMais là, je suis pê en train de m'enfoncer dans les bêtises. J'arrête ! ;((
Non, non, je pense pas que cela soit une bêtise... c'est que c'est une image, l'iode, qui ne me parle pas...
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