Les cultivars de théiers japonais.

 Il était temps de faire une mise à jour, et même une réécriture de mon vieil article sur les cultivars, le premier datant de 2009, malgré quelques petites retouches. Et puis en prime j’ai fait une liste complète (autant que faire se peut) des cultivars de théiers japonais avec leur croisements, année d’enregistrement et organisme de sélection !! (à retrouver en fin d’article).

 

Un cultivar est une espèce d’arbre ou de plante, aux caractéristiques génétiques identiques. La comparaison la plus évidente pour un français est bien sûr les cépages du vin, le Merlot, le Pinot noir, le Chardonnay, etc. On pense à la Reinette ou à la Granny Smith dans le cas des pommes. Ou encore le Caturra, Bourbon ou Gesha pour le café.

Les cultivars sont un élément essentiel de tout produit de l’agriculture. Ils possèdent chacun des caractéristiques propres aussi bien du point de vue gustatif que technique répondant à des contraintes liés à la culture elle-même.

Le thé ne fait pas exception et il existe au Japon environ 150 cultivars, officiellement enregistrés ou non.

 

Le théier est un végétal auto-incompatible, mécanisme qui empêche l’autofécondation d’une même fleur ou d’une fleur génétiquement liée. En somme, la fleur d’un théier ne pourra produire une graine avec un pollen de ce même théier, ou du même cultivar (puisqu’un cultivar est génétiquement la même plante). Donc, pour créer et reproduire un cultivar, nous devons avoir deux théiers (ou deux cultivars) différents.

Ce point est important et il semble qu’il soit incompris par beaucoup. Par exemple, une graine de Yabukita ne donnera en aucun cas un théier Yabukita. Pour obtenir un autre théier Yabukita, il faut en faire une bouture.

 

La création de cultivars de théiers au Japon

Le développement de cultivars au Japon débute dès le dernier quart du 19ème siècle. A cette époque, l’industrie du thé est en plein essor, important produit d’exportation vers les Etats-Unis essentiellement. L’industrie se modernise avec les débuts de la mécanisation, mais aussi avec l’idée de sélection de cultivars. Cette idée ne sera pas partagée par tous à cette époque, beaucoup pensant préférable de conserver des plantations de théiers indigènes, reproduits par graines, et donc tous différents.

 

Les débuts du développement de cultivars s’est fait évidemment par la sélection d’individus, au sein des théiers indigènes (« zairai », tous issus de graines). Des individus jugés intéressants (résistants, productifs, etc) sont sélectionnés puis reproduits par bouturage. C’est ainsi qu’en 1906 fut sélectionné à Shizuoka par Sugiyama Hikosaburô le fameux Yabukita. Plus tard, des cultivars comme Asatsuyu ou Sayama-midori, seront sélectionnés à partir de théiers zairai de Uji. Mais dans le même temps, on fait aussi venir des théiers de l’étranger, comme en 1877 des graines de Assam rapportées par Tada Motonobu et qui donneront le premier cultivar japonais à thé noir Benihomare.

Ensuite, à partir des année 1920, on commence à faire des sélections à partir des graines issues des cultivars sélectionnés auparavant, puis à faire des croisements entre cultivars. Il s’agit d’un travail de longue haleine, qui prend de 20 à 30 ans, où un seul théier fini par être sélectionné parmi des milliers, à la suite de plusieurs phases de sélections et de tests. Encore motivé par l’exportation du thé, la productivité est un critère essentiel à cette époque.

Après-guerre, on se tourne vers le marché domestique. Avec la haute croissance et la diversification des habitudes alimentaires on cherche à produire des cultivars aux arômes plus variés et originaux. A trouvera ainsi par exemple Yamakai, ou bien plus récemment Kôshun.

Par ailleurs, ce n’est qu’en 1953 qu’une liste de 15 cultivars seront officiellement enregistrés pour la première fois.

 

Aujourd’hui, bien qu’en baisse après un pic dans les années 70, Yabukita représente toujours 73% de la surface cultivée, suivi de Yutaka-midori 6%, Saemidori 4%, Okumidori 3%, Sayama-kaori 2%, Asatsuyu 1%, Kanaya-midori 1%, tous les autres ne représentant que moins d’1%.

Il ne reste qu’à peine plus de 2% de théiers indigènes issus de graines.

 

L’essentiel des cultivars sont développés et sélectionnés dans les centres de recherche, nationaux et départementaux, mais quelques-uns sont aussi le fruit d’une sélection par des producteurs.

 

Caractéristiques

Quelles sont les principales caractéristiques prises en compte dans un cultivar ?

 

-        D’abord nous avons sa résistance aux divers dégâts du froid. Sa résistance face à certains nuisibles et aux diverses maladies qui touchent le théier.

-        La robustesse de l’arbuste. Les boutures prennent-elles bien, etc

-        Sa productivité. Mais aussi la qualité des feuilles, avec une tendance à faire des feuilles plus ou moins lourdes.

-        La période de bourgeonnement, c’est à dire est-ce que les pousses sortent plus ou moins tôt ou tard. Yabukita est le standard. Un cultivar qui pousse avant Yabukita est hâtif, un qui bourgeonne après est tardif. Pour un producteur, cette caractéristique est importante pour pouvoir bien repartir ces récoltes dans le temps et ne rater aucun moment « ideal » de récolte.

-        Les caractéristiques aromatiques mais aussi de couleur. Ainsi les cultivars sont une source primordiale de diversité aromatique.

-        Les types de thé auxquels ils sont dédiés. (Cf. Chapitre suivant)

-        Plus récemment, certaines caractéristiques chimique, la présence ou non de molécules ayant de propriétés particulière (par exemple, la catéchine méthyl du Benifûki et ses propriétés anti-allergiques, etc)

 

Théiers zairai, couleurs, formes, niveau de pousse des feuilles très variés

Cultivar au premier plan, feuilles uniformes


Types de thés et cultivars

Lors de leur enregistrement les cultivars sont classés comme dédiés à tel ou tel type de thé. Les cultivars « à sencha » sont de loin les plus nombreux, avec plus des 2/3 du total. Les catégories sont sencha, tamaryokucha (étuvés et de type kama-iri), thés ombrés (tencha, gyokuro), thé noir.

Bien sûr il s’agit de grandes tendances (capacité à bien supporter l’ombrage et à produire beaucoup d’umami pour les cultivars à thé ombré, beaucoup de tannins pour les cultivars à thé noir, etc) mais il n’y a de fait aucune impossibilité, il est tout à fait possible de faire un thé noir avec un cultivar à sencha et vice et versa.

 

Tendances et développement

On ne peut évidemment pas mettre tous les cultivars dans le même sac, mais la grande tendance depuis 30 ou 40 ans (il faut aussi tenir compte du très long temps de sélection) est à privilégié les cultivars ayant beaucoup d’umami et une belle couleur verte, mais aussi les cultivars hâtifs.

En effet, avec la mode du fukamushi en particulier, les consommateurs ont pris l’habitude de croire qu’un sencha doit avoir une couleur très verte et intense (alors qu’en réalité, une couleur dorée très limpide était la marque d’un thé bien fait), et les goûts sont plutôt orientés de plus en plus vers des thés très faciles à boire, très doux avec beaucoup d’umami.

Aussi, l’obsession du shincha, opération commerciale qui n’a plus de sens réel aujourd’hui sinon que symbolqiue, fait que les thés qui arrivent le plus tôt sur les marchés se vendent le plus cher. Il est donc important de développer des cultivars hâtifs de qualité, avec le risque qu’ils représentent (ils sont plus sujets à subir des gels). Le grand exemple aujourd’hui très répandu est Saemidori (vous remarquerez dans le liste qu’il entre dans une grande part des cultivars les plus récent). Mais il reste important d’avoir aussi de bons cultivars tardifs, un exemple serait alors Haru-midori.

 

Autre tendance plus récente, le développement de cultivar bien adapté à la production de thés en poudre, c’est à dire de matcha bon marché. Nous avons Seimei.

 

Régionalisme et cultivars hors-norme

Le terme de régionalisme est peut-être un peu exagéré dans le cas du Japon où il n’y a pas de restriction particulière dans l’utilisation des cultivars dans telle ou telle région, et les cultivars très intéressants (selon tel ou tel point de vue en tout cas) tendent à se répandre partout dans la limite des possibilités climatiques. Néanmoins il y a quelques faits notables.

-        Cultivars à thé ombré

Ce n’est peut-être pas une surprise mais les cultivars à thé ombré furent presque tous développé à Kyoto / Uji, principale région de production de tencha (matcha) et de gyokuro, avec une culture de l’ombrage très forte, même pour les sencha. Les plus connus sont Asahi (surtout pour le tencha/matcha), Gokô (surtout pour le gyokuro), Uji-hikari, Samidori (ne pas confondre avec Sae-midori qui vient de Kagoshima) ou encore Uji-midori. La plupart proviennent de sélection parmi des théiers zairai de Uji. Récemment, Hôshun provient d’une graine de Samidori. Il est étonnant de voir qu’on y a pratiqué que peu de croisements, et aussi que la plupart n’ont pas été enregistrés officiellement.

Ces cultivars se sont peu répandus hors de cette région.

Par ailleurs, bien que sont image ne soit pas lié à Uji, Asatsuyu provient d’une sélection parmi des théiers zairai de Uji, tout comme Sayama-midori.

 

-        Sayama

Sayama est le nom que l’on donne aux thés du département de Saitama a nord de Tokyo. J’ai écrit un article complet sur les cultivars de cette région mais je rappelle donc que le centre de recherche qui se situe à Iruma a donné naissance à nombre de cultivars, dont Sayama-kaori qui s’est répandu dans tout le pays. Le développement de théiers résistants est le principal critère à Saitama, mais par un pur hasard, la plupart sont très intéressants produits avec un processus de flétrissement. En particulier, Yume-wakaba, Fukumidori, Hokumei.

 

-         Miyazaki

Complètement inconnu, le département de Miyazaki à Kyûshû est pourtant le 4ème producteur de thé au Japon. Son centre de recherche a par le passé donner naissance à beaucoup de cultivars à kama-iri cha (les communes de Gokase et Takachiho sont les deux principaux producteurs de ce rare type de thé), avec Unkai, Mine-kaori, Yamanami, Tamamidori, etc.

Mais depuis quelques années, Miyazaki a vu une quantité importante de nouveaux cultivars à sencha enregistrés, avec en particulier, Kirari 31, pressenti comme un nouveau standard aux côtés de Yabukita et de Sae-midori.

 

-        Les cultivars « inzatsu »

Là encore, j’ai écrit un article complet sur ce type très particulier de cultivars. Inzatsu est l’abréviation de « indo zasshu » 印度雑種 c’est à dire hybride indien.

Au tout début des années 20, Maruo Fumio, chercheur au centre de recherche de Shizuoka, rapporte de Assam des graines de la variété Manipuli 15. Parmi les théiers obtenus des graines de ces théiers indiens plantés à Shizuoka (moitié indiens et japonais donc) sera sélectionné Shizu-Inzatsu 131. Cultivar des plus intéressants, il ne sera jamais enregistré, mais par croisement avec Yabukita donnera naissance à Sôfû et Fuji-kaori. Plus anecdotiques, Kondô-wase est aussi un croisement Yabukita et Inzatsu 131. Kôju, provient très probablement d’une graine de Inzatsu 131 aussi.

Ils ont souvent un parfum évoquant le jasmin et le raisin dû à un fort taux en méthyl anthranilique. 

Il ne faut pas confondre ce type de « inzatsu » avec ceux que l’on appelle « Tada-kei inzatsu », dont l’origine est différente et plus ancienne.

 

-        Tada-kei inzatsu et cultivars à thé noir

En 1875-6, Tada Motonobu est envoyé en Chine puis en Inde, chargé d’y étudier la production de thé noir et de rapporter des graines de théiers locaux. Il ramène des graines de théiers assamica, qui plantées au Japon seront à l’origine (entre autres) du premier cultivar Japonais à thé noir Beni-homare. Celui-ci est le parent de Benifûki, mais aussi de Izumi. Les cultivars descendant des graines ramenées par Tada sont appelés « Tada-kei inzatsu ».

 

Il y eu par ailleurs plusieurs vagues d’introduction de variétés étrangères, et tous les cultivars à thé noir ne descendant pas forcement des « tada-kei inzatsu ». Par ailleurs, il y a eu aussi des graines rapportées de Chine (on trouve parmi ses descendants Asanoka, Oku-hikari, Karabeni, Yamanami), et même du Caucase (à l’origine de Minami-Sayaka).

En 1953 parmi les 15 premiers cultivars enregistrés on ne dénombre pas moins de 5 variétés à thé noir. A cette époque, le Japon espère encore faire du thé noir un produit d’exportation. Cela étant resté sans succès, les différentes mesures ayant pour but de vendre du thé noir japonais à l’étranger prennent fin en 1970, et avec elles l’essentiel de la production de thé noir. Le développement de cultivars à thé noir s’arrête aussi, Beni-hikari enregistré en 1969 ne se répandra pas, et Benifûki, enregistré en 1993 sera le dernier.

 

-        La célèbre série Shizu-7000

Il s’agit d’une série de cultivars sélectionnés au centre de recherche de Shizuoka à partir de graines de Yabukita (on n’en connait pas le polinisateur) enregistrés à la fin des années 60. Ce sont Yamakai (Shizu-7166), Suruga-wase (Shizu-7109), Kurasawa (Shizu-7111), et Fuji-midori (Shizu-7224). Tous des variétés aux caractéristiques fortes auxquelles il faut rajouter, Shizu-7132, pas enregistré officiellement. Avec son incroyable parfum de feuille de cerisier (dû à un fort taux en coumarine) et son umami relativement fort, il paraît aujourd’hui étonnant qu’il n’ait pas été enregistré. Les raisons sont multiples, d’abord avec des pousses très lourdes, il tend à donner des feuilles très rouges sur les récoltes d’été et d’avoir une couleur d’infusion trop sombre. Aussi, en plaine il tend à donner trop d’astringence. Du point de vue de la période de récolte, il tombe en même temps que Kurasawa. Du point de vue qualitatif et aromatique, il y avait déjà Yamakai et Fuji-midori.

Aujourd’hui, Shizu-7132 est très apprécié, ainsi que Yamakai, pourtant longtemps délaissé en raison de son parfum trop particulier. Jusqu’à une période récente, on cherchait aussi à ce qu’un cultivar soit facile à assembler avec d’autres thés.

Pourtant, le regain d’intérêt pour le thé au travers des thés d’origines depuis les années 2010, met en avant les cultivars jusqu’alors peu connus ni même présentés par les vendeurs. Si les nouveaux cultivars sont évidemment regardés de près, je pense que beaucoup de plus anciens, à l’instar de Yamakai, méritent d’être réévalués. 

 

Liste des cultivars

 

Cultivars à sencha

 

nom

sélection

enregistrement du nom

enregistrement du cultivar

organisme de sélection

Asatsuyu

Graine de théier indigène de Uji

1953

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Miyoshi

Graine de théier indigène de Uji

1953

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Sayama-midori

Graine de théier indigène de Uji

1953

 

Centre de recherche départemental de Saitama

Yabukita

Graine de théier indigène de Shizuoka

1953

 

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Makinohara-wase

Graine de théier indigène de Shizuoka

1953

 

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Koyanishi

Graine de théier indigène de Uji

1953

 

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Rokurô

Graine de théier indigène

1953

 

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Yamato-midori

Graine de théier indigène de Nata

1953

 

Centre de recherche départemental de Nara

Natsu-midori

Graine de théier indigène de Shizuoka

1954

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Yaeho

Graine de théier indigène de Shizuoka

1954

 

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Hatsu-midori

Graine en provenance de Mie

1954

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Oku-musashi

Sayama-midori x Yamato-midori

1962

 

Centre de recherche départemental de Saitama

Kanaya-midori

S6 x Yabukita

1970

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Sayama-kaori

Graine de Yabukita

1971

 

Centre de recherche départemental de Saitama

Oku-midori

Yabukita x Shizu zai #6

1974

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Toyoka

Sayama-midori x Yabukita

1976

 

Centre de recherche départemental de Saitama

Hoshino-midori

Graine de théier indigène de Fukuoka

 

1981

井上十二生 Inoue ??

Oku-yutaka

Yutaka-midori x F1NN8 (Tama-midori x S6)

1983

1983

Centre de recherche national (Kanaya)

Tsukasa-midori

Graine de théier indigène de Shizuoka

 

1984

Yamazaki Yûji

Takane-wase

Graine de Yabukita

 

1985

村松穂一 Muramatsu ??

Satô-wase

Graine de Abe #1

 

1986

Satô Mitsuteru

Meiryoku

Yabukita x Z1

1986

1987

Centre de recherche national (Kanaya)

Oku-hikari

Yabukita x Shizu-Cy225

 

1987

Département de Shizuoka

Fukumidori

Yabukita x 23F1107 (Sayama-midori x Yabukita)

1986

1988

Centre de recherche départemental de Saitama

Inaguchi

Graine de Yabukita

 

1988

Inaguchi Katsutoshi

Shunmei

Yutaka-midori x F1NN8

1988

1990

Centre de recherche national (Kanaya)

Minami-kaori

Yabukita x Miya-A11

1988

1990

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Sae-midori

Yabukita x Asatsuyu

1990

1991

Centre de recherche national (Makurazaki)

Fûshun

Z1 x Kanaya-midori

1991

1993

Centre de recherche national (Kanaya)

Minami-sayaka

Miya A-6 (Takachiho x Miya F1 9-4-48) x F1NN27

1991

1994

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Hokumei

Sayama-midori x 5507 (graine de Yabukita)

1992

1995

Centre de recherche départemental de Saitama

Sawa-mizuka

Yabukita x Fuji-midori

 

1995

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Mine-yutaka

Lusus de Yabukita

 

1996

Matsushita Ei.ichi

Shôju

Lusus de Kurita-wase

 

1996

Matsushita Ei.ichi

Marishi

Graine de Sugiyama-Yaeho

 

1996

 Yamamori Miyoshi & Yamamori Risao

Mie-ryokuhô #1

Graine de Yabukita

 

1996

Centre de recherche départemental de Mie

Asanoka

Yabukita x Cp1

 

1996

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Fuji-kaori

Shizu-inzatsu 131 x Yabukita

 

1996

Morizono Ichiji & Koyanagi Mitsuyoshi

Yama-no-ibuki

Graine de Yabukita

 

1997

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Sagara-hikari

Graine de Yabukita

 

1998

Nakamura Magoichi

Sagara-midori

Graine de Yabukita

 

1998

Nakamura Magoichi

Kôshun

Kurasawa x Kanaya-midori

 

2000

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Sagara-kaori

Graine de Yabukita

 

2000

Nakamura Magoichi

Sagara-wase

Graine de Yabukita

 

2000

Nakamura Magoichi

Ryôfû

Hôryoku x Yabukita

1997

2001

Centre de recherche national (Kanaya)

Musashi-kaori

Yabukita x Sai-27F1-73 (Sayama-midori x graine de Yingzhi-hongxin)

1997

2001

Centre de recherche départemental de Saitama

Saki-midori

F1NN27 x ME52

1997

2001

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Midori-no-hoshi

Graine de Yabukita

 

2001

Nakamura Magoichi

Ryokufû

Graine de croisement naturel

 

2002

Shiratori Toshio

Haru-midori

Kanaya-midori x Yabukita

2000

2003

Centre de recherche national (Makurazaki)

Tsuyu-hikari

Shizu-7132 x Asatsuyu

 

2003

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Mie-uejima

Graine de théier zairai

 

2003

上嶋 親 Uejima ??

Sôfû

Yabukita x Shizu-inzatsu 131

2002

2005

Centre de recherche national (Kanaya)

Sai-no-midori

Graine de Sayama-midori

2003

2006

Centre de recherche départemental de Saitama

Haru-moegi

F1NN27 x ME52

2003

2006

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Miyama-kaori

Kyôken 283 x Saitama #1

2003

2006

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Kiraka

Lusus de Yabukita

 

2006

Takeuchi Kiyomi・Takeuchi Tadayoshi

Yume-wakaba

Yabukita x Saitama #9

2006

2008

Centre de recherche départemental de Saitama

Haru-no-nagomi

Saitama #1 x Miyazaki #8

2012

2008

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Hôraikin

Graine de théier zairai

 

2008

Yoshino Sei.ichi

Yume-kaori

Sayama-kaori x Miyazaki #8

2006

2009

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Kanaya-ibuki

Sayama-kaori x Marishi

 

2009

水野昭南 Mizuno ??

Kanaya-homare

Sayama-kaori x Marishi

 

2009

水野昭南 Mizuno ??

Sae-akari

Z1 x Sae-midori

2012

2010

Centre de recherche national (Makurazaki)

Nagomi-yutaka

Saitama #1 x Kyôken 283

2012

2010

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Shuntarô

Saitama #9 x Makura-F1-33422

 

2011

Centre de recherche national (Makurazaki)

Yume-suruga

Oku-hikari x Yabukita

 

2012

Département de Shizuoka

Kibo-no-me

 

 

2012

水野昭南 Mizuno ??

Shizu-kaori

Oku-hikari x Kurita-wase

 

2013

Département de Shizuoka

Nanmei

Sayama-kaori x Makurazaki #13

 

2014

Centre de recherche national (Makurazaki)

Oku-haruka

Saitama #20 x Saitama #7

 

2015

Centre de recherche départemental de Saitama

Kirari 31

Saki-midori x Sae-midori

 

2016

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Haruto 34

Sae-midori x Saki-midori

 

2020

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Kiyoka

FYZ41 x Sae-midori

 

2020

Centre de recherche national (Makurazaki)

Seimei

Fûshun x Sae-midori

 

2020

Centre de recherche national (Makurazaki)

Kanaemaru

Kana F183 x Kanaya #13

 

2020

Centre de recherche national (Kanaya)

Danshin 37

Sae-midori x Yume-kaori

 

2021

Centre de recherche départemental de Miyazaki

 

Cultivars à gyokuro et tencha 

nom

sélection

enregistrement du nom

enregistrement du cultivar

organisme de sélection

Asagiri

Graine de théier indigène de Uji

1954

 

Centre de recherche départemental de Kyôto

Kyô-midori

Graine de théier indigène de Uji

1954

 

Centre de recherche départemental de Kyôto

Hime-midori

Graine de théier indigène de Fukuoka

1960

 

Centre de recherche de Kyûshû

Terakawa-wase

Graine de théier indigène de Uji

 

1990

寺川俊男 Terakawa Toshio

Narino

Graine de théier indigène de Uji

 

2002

堀井信夫 Horii Nobuo

Oku-no-yama

Graine de théier indigène de Uji

 

2002

堀井信夫 Horii Nobuo

Hôshun

Graine de Samidori

 

2006

Centre de recherche départemental de Kyôto

Tenmyô

Graine de Samidori

 

2006

Centre de recherche départemental de Kyôto

 

Cultivars à tamaryokucha

nom

sélection

enregistrement du nom

enregistrement du cultivar

organisme de sélection

Tama-midori

Graine de théier indigène de Uji

1953

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Takachiho

Graine de théier indigène de Miyazaki

1953

 

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Izumi

Graine de Beni-homare

1960

 

Centre de recherche de Kyûshû

Yamanami

Graine introduite du Hubei (Chine)

1965

 

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Unkai

Takachiho x Miya-F1 9-4-48

1970

 

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Minekaori

Yabukita x Unkai

1988

1990

Centre de recherche départemental de Miyazaki

Cultivars à thé noir

nom

sélection

enregistrement nom

enregistrement cultivar

organisme de sélection

Beni-homare

Graine de Assam Tada-kei

1953

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Indo

Graine indienne

1953

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Hatsu-momiji

Ai2 x NkaO5

1953

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Beni-tachiwase

Ai2 x NkaO1

1953

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Akane

Ai2 x NkaO3

1953

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Beni-kaori

Ai21 x NkaO3

1960

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Beni-fuji

Beni-homare x C19

1960

 

Centre de recherche national (Kanaya)

Satsuma-beni

Nka03 x Ai18

1960

 

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Beni-hikari

Beni-kaori x CN1

1969

 

Centre de recherche national (Makurazaki)

Benifûki

Beni-homare x Makura-Cd86

1993

1995

Centre de recherche national (Makurazaki)

 

Autre

Sun-rouge

Graine d'hybride camelia taliensis et camelia sinensis

 

2011

Centre de recherche national (Makurazaki)

 

Cultivars non-enregistrés

nom

sélection

type de thé

année de sélection

organisme de sélection

Hôryoku

Graine de Assam Tada-kei

sencha

1956

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Suruga-wase

Graine de Yabukita

sencha

1962

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Fuji-midori

Graine de Yabukita ?

sencha

1962

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Kurita-wase

Graine de théier indigène de Shizuoka

sencha

1966

Centre de recherche départemental de Kagoshima

Yutaka-midori (Y2)

Graine de Asatsuyu

sencha

1966

Centre de recherche national (Kanaya)

Yamakai

Graine de Yabukita

sencha

1967

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Kurasawa

Graine de Yabukita

sencha

1967

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Shizu-7132

Graine de Yabukita

sencha

1967

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Ooi-wase

Yaeho x Yabukita

sencha

1976

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Gokô

Graine de théier indigène de Uji

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Uji-hikari

Théier indigène de Kyôto

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Asahi

Graine de théier indigène de Uji

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Komakage

Graine de théier indigène de Uji

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Samidori

Théier indigène de Kyôto

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Ogura-midori

Théier indigène de Kyôto

Gyokuro-tencha

1954

Centre de recherche départemental de Kyôto

Uji-midori

Graine de théier indigène de Uji

Gyokuro-tencha

1985

Centre de recherche départemental de Kyôto

Karabeni

Graine introduite du Hubei (Chine)

Thé noir

1956

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Tada-nishiki

Graine de Assam Tada-kei

Thé noir

1958

Centre de recherche départemental de Shizuoka

Beni-tsukuba

Théier indigène de Ibaraki

Thé noir

1958

Centre de recherche de Makabe (Ibaraki)

Beni-ibara

Graine de Sayama-midori

Thé noir

 

Kimura Noboru

Kondô-wase

Yabukita x Sôfû

Sencha

 

Kondô Hiromasa

Kôju

Cultivar de type inzatsu

Kama-iri cha

 

Takahashi Tatsuji

Kominami

 

Sencha

 

 

Shigeru #2

 

Sencha

 

 

Misaki

Graine de théier indigène de Ibaraki

Sencha

 

Yoshida Masahiro

Kogane-midori

Lusus

Sencha

 

Satô Mitsuhiro

 

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