Tenryû 2016
Revoici cette année deux beau sencha de Tenryû, le superbe Yabukita de Misakubo et le fruité Kôshun de Tatsuyama.
Lorsque l'on parle de thés de montagne, ce sont en général trois régions de Shizuoka qui viennent à l'esprit, Hon.yama (au nord de la ville de Shizuoka, Tamakawa, Ôkawa, Takayama, etc, sont des thés de Hon.yama), Kawane (un peu plus à l'ouest au dessus de Shimada), et Tenryû, plus à l'ouest encore, au nord de la ville de Hamamatsu.
Tenryû se caractérise par un sol paléozoïque dit-on, très riche en minéraux.
De plus, la plantation de M. Fujinaga se situe à environ 650m d'altitude, il s'agit de Yabukita en culture bio. C'est un sencha étuvé environ 25 secondes, c'est un des thés que j'apprécie tout particulièrement.
Le parfum des feuilles est envoûtant, une vraie confiserie ! La torréfaction n 'est pas très forte, laissant des arômes frais et légèrement boisés.
Comme souvent avec de type de thé de montagne, il n'est pas besoin d'infuser avec une eau trop tiède, et 80°C est une bonne moyenne. La liqueur ne deviendra pas astringente. Elle est légère, moelleuse et fluide, extrêmement désaltérante, la sensation que procure ce thé dans la gorge est formidable. Tout en rondeur, ce sencha n'en est pas moins riche en arômes qui se développent surtout en after-taste sur le palais dans la gorge : sucré, fruité, umami subtil et élégant. Restant toujours dans la retenu et l'élégance, ce sencha est d'une grande pureté, et ses doux arômes et parfums sont néanmoins présent et intense malgré la légèreté en bouche.
Avec de Kôshun Tatsuyama de M. Hirano, on passe dans un registre différent.
Le parfum des feuilles est tout aussi envoûtant, profond et complexe, il est sucré et floral, un peu acidulé, avec des notes de vieux bois, bref les caractéristique d'un Kôshun un peu torréfié.
L'infusion en revanche donne un thé aux parfums moins prononcés, se tournant plutôt vers le fruit mûr, alors que le pôle floral typique de Kôshun s'exprime en arrière goût.
En bouche, le thé arrive avec un bon impact, mais sans astringence, un umami modéré et finalement une bonne présence de ses arômes propres à Kôshun. Même sur les infusions suivantes, aucune astringence, la liqueur reste très douce et fluide.
Un bon sencha en lui-même, qui ne fait pas que mette en avant les seules caractéristiques de Kôshun.
Lorsque l'on parle de thés de montagne, ce sont en général trois régions de Shizuoka qui viennent à l'esprit, Hon.yama (au nord de la ville de Shizuoka, Tamakawa, Ôkawa, Takayama, etc, sont des thés de Hon.yama), Kawane (un peu plus à l'ouest au dessus de Shimada), et Tenryû, plus à l'ouest encore, au nord de la ville de Hamamatsu.
Tenryû se caractérise par un sol paléozoïque dit-on, très riche en minéraux.
De plus, la plantation de M. Fujinaga se situe à environ 650m d'altitude, il s'agit de Yabukita en culture bio. C'est un sencha étuvé environ 25 secondes, c'est un des thés que j'apprécie tout particulièrement.
Le parfum des feuilles est envoûtant, une vraie confiserie ! La torréfaction n 'est pas très forte, laissant des arômes frais et légèrement boisés.
Comme souvent avec de type de thé de montagne, il n'est pas besoin d'infuser avec une eau trop tiède, et 80°C est une bonne moyenne. La liqueur ne deviendra pas astringente. Elle est légère, moelleuse et fluide, extrêmement désaltérante, la sensation que procure ce thé dans la gorge est formidable. Tout en rondeur, ce sencha n'en est pas moins riche en arômes qui se développent surtout en after-taste sur le palais dans la gorge : sucré, fruité, umami subtil et élégant. Restant toujours dans la retenu et l'élégance, ce sencha est d'une grande pureté, et ses doux arômes et parfums sont néanmoins présent et intense malgré la légèreté en bouche.
Avec de Kôshun Tatsuyama de M. Hirano, on passe dans un registre différent.
Le parfum des feuilles est tout aussi envoûtant, profond et complexe, il est sucré et floral, un peu acidulé, avec des notes de vieux bois, bref les caractéristique d'un Kôshun un peu torréfié.
L'infusion en revanche donne un thé aux parfums moins prononcés, se tournant plutôt vers le fruit mûr, alors que le pôle floral typique de Kôshun s'exprime en arrière goût.
En bouche, le thé arrive avec un bon impact, mais sans astringence, un umami modéré et finalement une bonne présence de ses arômes propres à Kôshun. Même sur les infusions suivantes, aucune astringence, la liqueur reste très douce et fluide.
Un bon sencha en lui-même, qui ne fait pas que mette en avant les seules caractéristiques de Kôshun.
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