Cultivar original : Shôshun, sencha récolte manuelle
Toujours au pied du Mont Fuji, avec Monsieur Akiyama.
Encore un futusmushi sencha (aussi appelé asamushu sencha) récolté à la main. De jolies feuilles vertes bien lisses et brillante, habillement et finement roulées, pas trop longues, on y reconnait bien le travail de ce producteur ; plutôt que de grosses aiguilles, de fines paillettes.
C'est un nouveau cultivar : Shôshun 翔春.
Plus que nouveau, il s'agit même d'une variété unique, puisqu'elle a été développée par Akiyama-san lui-même, à partir de Makinohara-wase 牧之原早生.
La couleur de la liqueur est d'un jaune cremeux, un peu pâle, plutôt inhabituel.
C'est un thé qui me rappelle sur plusieurs points le Sakimidori de Kagoshima.
D'abord par son parfum sucré et fruité. Si celui de Sakimiori évoque le citron, celui de Shôshun penche vers de discrètes notes d'agrumes sucrés.
C'est aussi un thé qui supporte à merveilles une infusion un peu chaude, qui fera ressortir le parfum. Enfin, voilà également un thé qui "en a sous le capôt", il supporte aisement 4 infusions, voir même 5.
Néanmoins, plus doux que Sakimidori, il me semble qu'il est plus intéressant de commencer avec une infusion bien tiède, à 60 ou 65°C. On perd un peu en netteté au niveau du parfum, mais, en augmentant peu à peu la température au fil des infusions, on profite d'un éventail de saveurs, toujours bien présentent au moins jusqu'à la 4ème infusion, allant d'une franche douceur ronde jusqu'à une astringence fraiche et stimulante. Mais toujours se retrouvent en arrière plan ces arômes fruités longs en bouche.
Cette nouvelle expérience du producteur est, me semble-t-il, une réussite. Un cultivar qui montre nombre de qualités, parfum, douceur, beaucoup de goût. Seule la couleur n'est pas folichonne, mais il n'est pas impossible que cette pâleur soit dû à un léger flétrissement (dont le but est une mise en valeur du parfum : un mal pour un bien donc).
Pour l'anecdote, un thé savouré en plein air avec ma petite famille, en promenade dans un parc. En fait une première (vous vous rendez compte de mon labeur ?). J'ai trimballé mon petit matériel sans même me faire traiter de "ocha geek" ou autre "ocha otaku" par ma femme ! Une expérience qui semble même pouvoir se renouveler !
Encore un futusmushi sencha (aussi appelé asamushu sencha) récolté à la main. De jolies feuilles vertes bien lisses et brillante, habillement et finement roulées, pas trop longues, on y reconnait bien le travail de ce producteur ; plutôt que de grosses aiguilles, de fines paillettes.
C'est un nouveau cultivar : Shôshun 翔春.
Plus que nouveau, il s'agit même d'une variété unique, puisqu'elle a été développée par Akiyama-san lui-même, à partir de Makinohara-wase 牧之原早生.
La couleur de la liqueur est d'un jaune cremeux, un peu pâle, plutôt inhabituel.
C'est un thé qui me rappelle sur plusieurs points le Sakimidori de Kagoshima.
D'abord par son parfum sucré et fruité. Si celui de Sakimiori évoque le citron, celui de Shôshun penche vers de discrètes notes d'agrumes sucrés.
C'est aussi un thé qui supporte à merveilles une infusion un peu chaude, qui fera ressortir le parfum. Enfin, voilà également un thé qui "en a sous le capôt", il supporte aisement 4 infusions, voir même 5.
Néanmoins, plus doux que Sakimidori, il me semble qu'il est plus intéressant de commencer avec une infusion bien tiède, à 60 ou 65°C. On perd un peu en netteté au niveau du parfum, mais, en augmentant peu à peu la température au fil des infusions, on profite d'un éventail de saveurs, toujours bien présentent au moins jusqu'à la 4ème infusion, allant d'une franche douceur ronde jusqu'à une astringence fraiche et stimulante. Mais toujours se retrouvent en arrière plan ces arômes fruités longs en bouche.
Cette nouvelle expérience du producteur est, me semble-t-il, une réussite. Un cultivar qui montre nombre de qualités, parfum, douceur, beaucoup de goût. Seule la couleur n'est pas folichonne, mais il n'est pas impossible que cette pâleur soit dû à un léger flétrissement (dont le but est une mise en valeur du parfum : un mal pour un bien donc).
Pour l'anecdote, un thé savouré en plein air avec ma petite famille, en promenade dans un parc. En fait une première (vous vous rendez compte de mon labeur ?). J'ai trimballé mon petit matériel sans même me faire traiter de "ocha geek" ou autre "ocha otaku" par ma femme ! Une expérience qui semble même pouvoir se renouveler !
Merci pour ces photos pleines de fraîcheur !
RépondreSupprimerUn thé savouré en pleine nature, ou du moins dans un parc, est quelque chose d'unique. J'aime partir avec quelques ustensiles dans mon sac à dos, mon vélo, direction un petit bois, un bord d'étang...et apprécier une jolie liqueur de sencha...