Shincha 2021, VI
Les millésimes 2021 continuent à arriver, de plus en plus vite, si bien que tout traiter, même brièvement, sur ce blog n'est pas si simple... mais allons-y !
Sencha de Fujieda, cultivar Fuji-kaori
Plus rare que Sôfû, cet autre cultivar de type inzatsu qu'est Fuji-kaori est pourtant des plus intéressant. Il est issu du croisement Inzatsu 131 X Yabukita, quand Sôfû provient de Yabukita X Inzatsu 131 (pour rappel les croisement sont notés "fleur" X "pollen"). Il est malheureusement très peu (et mal) exploité en sencha, la plupart que l'on trouve de bon sont des kama-iri cha. Et avec la retraire à Fujieda de M. Yamamoto, il y a trois ans, ne reste plus que M. Yamanaka à en faire un bon sencha. L'an dernier, en raison d'un raffinage vraiment raté, j'avais du faire sans. Cette année j'ai pris les devants et demandé à l'avance à un grossiste de Fujieda d'en sécuriser un peu pour m'en faire un raffinage de qualité. Grand bien m'en fasse, ce sencha est une merveille, avec la robustesse unique des cultivars inzatsu, et le parfum de jasmin typique de Fuji-kaori !
Sencha de Wazuka, cultivar Gokô
Au risque de me répéter, à Kyôto, les vrais sencha non ombrés sont rares, surtout lorsqu'il s'agit d'un cultivar à gyokuro aussi célèbre que Gokô. Pourtant, même non ombré il possède de superbes parfums fruités. Voici encore cette année l'un des mes favoris, sourcé directement en aracha et raffiné pour moi.
Sencha de Tenryû, cultivar Shizu-7132
Les fans devaient l'attendre, le cultivar Shizu-7132 et ses extraordinaires arômes de sakura-mochi (pâtisserie japonaise à a feuille de cerisier saumurée). Le premier cette année provient des montagnes de Tenryû. Petite astuce infusion : la molécule responsable de ce parfum si particulier, la coumarine, tend à sentir plus avec un peu d’oxydation et en refroidissant, donc pour plus de parfum versez dans votre tasse doucement et d'assez haut.
Sencha de Tenryû, cultivar Kôshun
Cet autre sencha de Tenryû possède de manière forte et évidente les arômes d'amandes et d'herbes aromatique du cultivar Kôshun. Une des belles petites surprises de cette année, cela faisant depuis 2018 que je n'avais pas présenté ce thé...
Kama-iri cha de Amakusa, cultivar Yabukita
Un beau kama-iri, très typique malgré le léger ombrage. Une valeur sûre pour les amateurs de ce type de thé.
Kabuse-cha de Wazuka, Gokô et Uji-midori
Voici deux kabuse-cha de Uji, Wazuka. Le premier est le célèbre Gokô, très dense, gonflé à bloc en umami, super fruité (ombrage direct de 20 jours). Le second, le cultivar Uji-midori est un peu moins réputé, pourtant je le trouve personnellement des plus intéressants car il possède des arômes très particulier, lactés et floraux. Celui-ci est plus léger que le Gokô, plus équilibré avec une très légère touche d'astringence (ombrage direct de 14 jours).
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