Cultivar Yamakai de Asamiya
Après un gros article sur le raffinage du thé au Japon, petit coup de projecteur sur un thé qui le mérite grandement : nouveauté dans ma sélection, voici un Yamakai de Asamiya (département de Shiga). Les habitués de Thés-du-Japon et de ce blog savent comme j'estime ce cépage au point que Thés-du-Japon est probablement le seul lieu au monde où trouver une sélection aussi importante de ce cépage devenu rare. Ainsi, avec la nouvelle newsletter qui sera envoyée jeudi, je proposerai en quantités limitées un set découverte Yamakai.
Il semble bien que le producteur de ce thé, soit le seul à Asamiya à cultiver ce cépage. De plus son habitude est de l'ombrer. Aussi, spécialement pour nous, il en a produit une petite portion sans ombrage.
Pour faire apparaître de manière nette les parfums de fruits rouges propre à ce cépage, j'ai demandé une torréfaction un peu plus forte que d'habitude dans cette région du Kansai. Le résultat est parfait. A la fois différent du Yamakai de Wazuka très peu torréfier, mais aussi très différent du Yamakai de montagne de Ôkawa-Ôma; un peu plus torréfié (d'autres facteurs entrent bien sûr en jeu dans ces différences).
Dès l'ouverture du sachet on a ce très gourmand parfum de confiture de framboise.
Sur le palais l'attaque est d'abord très douce, légère laissant apparaître progressivement des arômes sucrés de fruits rouges avec presque une sorte d’épaisseur évoquant les fruits confits. Pourtant cela ne confère pas d'impression de lourdeur, la liqueur d'une grande fluidité. L'umami se fait sentir plutôt après coup accompagné d'une note presque imperceptible d'astringence, juste de quoi donner du relief à cet ensemble très gourmand.
La deuxième infusion est plus fluide encore, très rafraîchissante elle procure un immense plaisir en coulant dans la gorge, alors que les doux arômes de ce Yamakai s'installent durablement avec l'after-taste. Avec la troisième infusion, un peu d'astringence et des notes plus végétales viennent s'ajouter aux arômes de fruits rouges maintenant en retrait.
Cette superbe découverte est à la fois un excellent sencha et un excellent Yamakai.
Il semble bien que le producteur de ce thé, soit le seul à Asamiya à cultiver ce cépage. De plus son habitude est de l'ombrer. Aussi, spécialement pour nous, il en a produit une petite portion sans ombrage.
Pour faire apparaître de manière nette les parfums de fruits rouges propre à ce cépage, j'ai demandé une torréfaction un peu plus forte que d'habitude dans cette région du Kansai. Le résultat est parfait. A la fois différent du Yamakai de Wazuka très peu torréfier, mais aussi très différent du Yamakai de montagne de Ôkawa-Ôma; un peu plus torréfié (d'autres facteurs entrent bien sûr en jeu dans ces différences).
Dès l'ouverture du sachet on a ce très gourmand parfum de confiture de framboise.
Sur le palais l'attaque est d'abord très douce, légère laissant apparaître progressivement des arômes sucrés de fruits rouges avec presque une sorte d’épaisseur évoquant les fruits confits. Pourtant cela ne confère pas d'impression de lourdeur, la liqueur d'une grande fluidité. L'umami se fait sentir plutôt après coup accompagné d'une note presque imperceptible d'astringence, juste de quoi donner du relief à cet ensemble très gourmand.
La deuxième infusion est plus fluide encore, très rafraîchissante elle procure un immense plaisir en coulant dans la gorge, alors que les doux arômes de ce Yamakai s'installent durablement avec l'after-taste. Avec la troisième infusion, un peu d'astringence et des notes plus végétales viennent s'ajouter aux arômes de fruits rouges maintenant en retrait.
Cette superbe découverte est à la fois un excellent sencha et un excellent Yamakai.
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