Sencha Yume-wakaba de Sayama
Son absence fut longue. En effet, ce très beau sencha cultivar Yume-wakaba, récolte manuelle et étuvage standard, est présent dans ma sélection depuis plusieurs année. Mais malheureusement, l'an dernier, une importante chute de grêle peu avant la récolte a réduit à néant les fruits de cette petite plantation. Les dégâts dus à la grêle ne sont pas ceux dont on entend le plus parler, mais lorsque celle-ci frappe au mauvais moment les conséquences sont catastrophiques. Ailleurs, ce type d'intempérie m'avait aussi privé l'an dernier du Yabukita de Nyûshima (Umegashima), qui sera aussi de retour, en pleine forme, cette année (le thé brut, aracha est très prometteur).
Les étuvages standards, futsûmushi ou asamushi, peu importe la nomenclature, bref de belles feuilles peu brisées, sans poudre, sont plutôt rares à Sayama. Il s'agit de plus d'une récolte manuelle soignée, parfaite pour le délicat processus de flétrissement effectué sur ces feuilles avant l'étuvage. Yume-wakaba, cultivar récent, originaire du centre de recherche de Saitama est une variété de qualité, mais dont les caractéristiques aromatiques se développent particulièrement avec le flétrissement des feuilles.
Rappelons que le flétrissement est le processus consistant à faire baisser le niveau d'humidité dans les feuilles avant le malaxage, indispensable pour le thé noir ou le Oolong par exemple, mais jusqu'à présent banni pour le thé vert japonais, les odeurs qui en ressortent étant considérées comme un défaut (cas de flétrissement involontaire du à une mauvaise gestion des feuilles entre la cueillette et l'étuvage). Aujourd'hui certains producteurs valorisent ce processus pour donner des parfums différents aux thés japonais, avec plus ou moins de succès. S'il existe des cépages avec lesquels le flétrissement - bien maîtrisé - est très intéressant, voir même indispensable, dans beaucoup de cas cela n'a selon moi que peu d'intérêt.
Les cultivars de type Inzatsu, mais aussi un certain nombre de variétés de Saitama, comme Fukumidori ou bien Yume-wakaba sont des exemples de cultivars avec lesquels le flétrissement a du sens.
Les feuilles sèches elles-mêmes ont déjà un parfum tout à fait distinctif, floral et fruité.
L'infusion semble provoquer une explosion de parfums !
La texture est légèrement lactée, mais se sont surtout des arômes d'abricot et de pêche jaune qui viennent enchanter les sens. Dans ces parfums sucrés on trouve aussi un caractère floral. Cela évoque aussi en effet le parfum des fleurs de l'arbre appelé en japonais kinmokusei (Osmanthus fragrans var. aurantiacus) de la famille de l'olivier odorant.
Sur le palais l'impression est très fidèle à celle du nez. C'est donc un sencha aromatiquement riche et dense, très reconnaissable. De plus il n'y a pas d'astringence et on y trouve beaucoup d'umami, sans lourdeur cependant, la liqueur restant très fluide et veloutée.
Cette force aromatique se retrouve, plus forte encore dans les infusions suivantes.
Avec des caractéristiques fortes et très reconnaissables, ce Yume-wakaba reste cependant un thé très accessible et facile à apprécier pour le plus grand nombre.
Les étuvages standards, futsûmushi ou asamushi, peu importe la nomenclature, bref de belles feuilles peu brisées, sans poudre, sont plutôt rares à Sayama. Il s'agit de plus d'une récolte manuelle soignée, parfaite pour le délicat processus de flétrissement effectué sur ces feuilles avant l'étuvage. Yume-wakaba, cultivar récent, originaire du centre de recherche de Saitama est une variété de qualité, mais dont les caractéristiques aromatiques se développent particulièrement avec le flétrissement des feuilles.
Rappelons que le flétrissement est le processus consistant à faire baisser le niveau d'humidité dans les feuilles avant le malaxage, indispensable pour le thé noir ou le Oolong par exemple, mais jusqu'à présent banni pour le thé vert japonais, les odeurs qui en ressortent étant considérées comme un défaut (cas de flétrissement involontaire du à une mauvaise gestion des feuilles entre la cueillette et l'étuvage). Aujourd'hui certains producteurs valorisent ce processus pour donner des parfums différents aux thés japonais, avec plus ou moins de succès. S'il existe des cépages avec lesquels le flétrissement - bien maîtrisé - est très intéressant, voir même indispensable, dans beaucoup de cas cela n'a selon moi que peu d'intérêt.
Les cultivars de type Inzatsu, mais aussi un certain nombre de variétés de Saitama, comme Fukumidori ou bien Yume-wakaba sont des exemples de cultivars avec lesquels le flétrissement a du sens.
Les feuilles sèches elles-mêmes ont déjà un parfum tout à fait distinctif, floral et fruité.
L'infusion semble provoquer une explosion de parfums !
La texture est légèrement lactée, mais se sont surtout des arômes d'abricot et de pêche jaune qui viennent enchanter les sens. Dans ces parfums sucrés on trouve aussi un caractère floral. Cela évoque aussi en effet le parfum des fleurs de l'arbre appelé en japonais kinmokusei (Osmanthus fragrans var. aurantiacus) de la famille de l'olivier odorant.
Sur le palais l'impression est très fidèle à celle du nez. C'est donc un sencha aromatiquement riche et dense, très reconnaissable. De plus il n'y a pas d'astringence et on y trouve beaucoup d'umami, sans lourdeur cependant, la liqueur restant très fluide et veloutée.
Cette force aromatique se retrouve, plus forte encore dans les infusions suivantes.
Avec des caractéristiques fortes et très reconnaissables, ce Yume-wakaba reste cependant un thé très accessible et facile à apprécier pour le plus grand nombre.
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