Fukamushi sencha cultivar Yamakai
L'arrivée des shincha cette année est environ une semaine en retard par rapport à 2018, ce qui place finalement les récoltes 2019 dans la moyenne, 2018 ayant été super hâtif. Ainsi, c'est seulement maintenant que l'on rentre dans la phase importante des récoltes si on exclu Kagoshima où l'on est plutôt sur la fin.
Cette année, avec la boutique de Yanaka, j'arrive avec des choses assez nouvelles par rapport aux années précédentes, à commencer par le Kurita-wase de Tanegashima.
Plus surprenant encore dans ma sélection, voici un fukamushi de Shimada à Shizuoka, du district de Hatsukura en bordure du plateau de Makinohara plus précisemment.
Il me semble n'avoir jamais ou presque présenté de fukumashi de ces zones Shizuoka, n'ayant jamais eu l'occasion d'en trouver qui me satisfassent. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il est vrai que trop de fukamushi aujourd'hui ne font que passer plus longtemps dans la machine à étuver, et ne sont alors que simplement plus exposés à de la buée (eau liquide en suspenssion) alors que la vapeur (eau à l'état de gaz) en sorti du bouilleur n'est pas assez importante, donnant des thés brisés, de couleur très verte. Pourtant, un thé non ombré réellement fortement étuvé, à tendance à devenir jaune.
C'est un peu par hasard que je suis tombé sur ce fukamushi vraiment fortement étuvé, vraiment typique, comme j'en voulais, sans vraiment chercher, depuis longtemps. Qui plus est, c'est un Yamakai, ce cultivar que j'adore !
On peut observer ces feuilles assez fines, plutôt jaunes, où se mélangent parfum sucré de jeunes pousses, parfum vert de shincha, et arômes un peu fruités et huileux du cépage Yamakai.
L'infusion donne une liqueur trouble vert jaune de fukamushi non ombré, et encore ce parfum qui évoque d'abord le shincha par sa fraîcheur, puis là encore Yamakai par son fruité.
La première attaque est un peu astringente, et un umami modéré apparaît ensuite. L'ensemble a du corps et est très équilibré. En effet, si la liqueur est très dense, elle n'est pas épaisse, conservant ainsi une certaine délicatesse.
Les arômes de Yamakai sont présents, pas autant que dans des certains Yamakai de montagne bien fabriqués, mais néanmoins très riches, surtout en after. On y trouve cette impression un peu grasse et juteuse évoquant des fruits d'été, une touche de fruit rouge, mais aussi un arôme gourmand qui n'est pas sans évoquer les pâtisseries japonaises à la feuille de cerisier saumurée.
On enchaînera encore deux infusions dans problème, une deuxième plus incisive, une troisième plus rafraîchissante et fluide, toujours avec de bons arômes frais et fruités, gras et juteux.
Une telle richesse d'arômes et de parfums dans un fukamushi dense et bien charpenté (sans être agressif néanmoins) fait un grand plaisir, et me permet de présenter quelque chose d'assez différent dans ma sélection. (nous sommes très loin des fukamushi du type que l'on trouve à Kyushu)
Les nouveaux thés vont continuer à arriver peu à peu, et il semble que cette année 2019 commence très bien ... en espérant que a suite continue dans cette lancée.
Cette année, avec la boutique de Yanaka, j'arrive avec des choses assez nouvelles par rapport aux années précédentes, à commencer par le Kurita-wase de Tanegashima.
Plus surprenant encore dans ma sélection, voici un fukamushi de Shimada à Shizuoka, du district de Hatsukura en bordure du plateau de Makinohara plus précisemment.
Il me semble n'avoir jamais ou presque présenté de fukumashi de ces zones Shizuoka, n'ayant jamais eu l'occasion d'en trouver qui me satisfassent. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il est vrai que trop de fukamushi aujourd'hui ne font que passer plus longtemps dans la machine à étuver, et ne sont alors que simplement plus exposés à de la buée (eau liquide en suspenssion) alors que la vapeur (eau à l'état de gaz) en sorti du bouilleur n'est pas assez importante, donnant des thés brisés, de couleur très verte. Pourtant, un thé non ombré réellement fortement étuvé, à tendance à devenir jaune.
C'est un peu par hasard que je suis tombé sur ce fukamushi vraiment fortement étuvé, vraiment typique, comme j'en voulais, sans vraiment chercher, depuis longtemps. Qui plus est, c'est un Yamakai, ce cultivar que j'adore !
On peut observer ces feuilles assez fines, plutôt jaunes, où se mélangent parfum sucré de jeunes pousses, parfum vert de shincha, et arômes un peu fruités et huileux du cépage Yamakai.
L'infusion donne une liqueur trouble vert jaune de fukamushi non ombré, et encore ce parfum qui évoque d'abord le shincha par sa fraîcheur, puis là encore Yamakai par son fruité.
La première attaque est un peu astringente, et un umami modéré apparaît ensuite. L'ensemble a du corps et est très équilibré. En effet, si la liqueur est très dense, elle n'est pas épaisse, conservant ainsi une certaine délicatesse.
Les arômes de Yamakai sont présents, pas autant que dans des certains Yamakai de montagne bien fabriqués, mais néanmoins très riches, surtout en after. On y trouve cette impression un peu grasse et juteuse évoquant des fruits d'été, une touche de fruit rouge, mais aussi un arôme gourmand qui n'est pas sans évoquer les pâtisseries japonaises à la feuille de cerisier saumurée.
On enchaînera encore deux infusions dans problème, une deuxième plus incisive, une troisième plus rafraîchissante et fluide, toujours avec de bons arômes frais et fruités, gras et juteux.
Une telle richesse d'arômes et de parfums dans un fukamushi dense et bien charpenté (sans être agressif néanmoins) fait un grand plaisir, et me permet de présenter quelque chose d'assez différent dans ma sélection. (nous sommes très loin des fukamushi du type que l'on trouve à Kyushu)
Les nouveaux thés vont continuer à arriver peu à peu, et il semble que cette année 2019 commence très bien ... en espérant que a suite continue dans cette lancée.
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