Hoji-cha de Oolong
Bonne année 2019 à toutes et à tous.
Je reviens un peu en arrière pour présenter rapidement un thé sorti sur Thés du Japon en novembre dernier, mais qui reste parfaitement de saison.
Il s'agit du Hoji Oolong de Hon.yama.
Il s'agit d'un hoji-cha fait à partir non pas d'un thé vert, mais d'une thé semi-fermenté (semi-oxydé), type Oolong donc. Le producteur de ce thé original est M. Takahashi, connu pour le formidable Kôju.
Il utilise un Oolong fait à partir de deuxième récolte, cultivar Benifûki.
A la différence des Oolong torréfiés qui sont chauffé à température relativement basse pour des durées importante, ici il s'agit bien d'un hoji-cha, c'est à dire chauffé à haute température sur une durée très courte.
A mi-chemin entre un hoji-cha classique et un oolong torréfié, le résultat est des plus convaincants.
La première infusion est celle qui se rapproche le plus d'un hoji-cha avec ses arômes très chaleureux de bois sec et ciré, d'herbes sèches grillées, et sa rondeur sur le palais. Pourtant on ressent déjà quelque chose de sucré, un peu floral et musqué.
C'est aérien et désaltérant, tout en apportant chaleur au corps et à l'âme grâce à ses arômes.
Bien plus qu'un hoji-cha classique, ce thé tient plusieurs infusions. Celles-ci font justement toute la profondeur de ce thé, car elles apportent des sensation bien différentes.
Les simples arômes de torréfactions s'effacent peu à peu devant des parfums plus riches, se rapprochant alors plus de oolong torréfiés, avec aussi l'apparition de légères et fines notes amères évoquant un peu le Tieguanyin.
Les arômes sont à la fois plus floraux et fruités, rappelant des fruits bien mûrs. On reste dans des arômes très chaleureux mais plus incisifs et stimulants.
Plus en avant encore des infusions, on ressent du raisin sec et des épices.
Cette force aromatique, tant au nez qu'en bouche, fait de ce thé bien plus qu'une curiosité, une méthode qui se justifie pleinement.
C'est une de mes très grosses surprises de la saison 2018 (je ne sais pas si l'expérience sera reproduite en 2019), un délice rare et original. C'est aussi une exploration probante de méthodes pour exploiter les deuxièmes récoltes de manière viable économiquement, alors que de plus en plus de petits producteurs arrêtent de faire une deuxième récolte, les coûts de production étant plus importants que le prix de vente dans le cas des thés verts japonais classiques.
Je reviens un peu en arrière pour présenter rapidement un thé sorti sur Thés du Japon en novembre dernier, mais qui reste parfaitement de saison.
Il s'agit du Hoji Oolong de Hon.yama.
Il s'agit d'un hoji-cha fait à partir non pas d'un thé vert, mais d'une thé semi-fermenté (semi-oxydé), type Oolong donc. Le producteur de ce thé original est M. Takahashi, connu pour le formidable Kôju.
Il utilise un Oolong fait à partir de deuxième récolte, cultivar Benifûki.
A la différence des Oolong torréfiés qui sont chauffé à température relativement basse pour des durées importante, ici il s'agit bien d'un hoji-cha, c'est à dire chauffé à haute température sur une durée très courte.
A mi-chemin entre un hoji-cha classique et un oolong torréfié, le résultat est des plus convaincants.
La première infusion est celle qui se rapproche le plus d'un hoji-cha avec ses arômes très chaleureux de bois sec et ciré, d'herbes sèches grillées, et sa rondeur sur le palais. Pourtant on ressent déjà quelque chose de sucré, un peu floral et musqué.
C'est aérien et désaltérant, tout en apportant chaleur au corps et à l'âme grâce à ses arômes.
Bien plus qu'un hoji-cha classique, ce thé tient plusieurs infusions. Celles-ci font justement toute la profondeur de ce thé, car elles apportent des sensation bien différentes.
Les simples arômes de torréfactions s'effacent peu à peu devant des parfums plus riches, se rapprochant alors plus de oolong torréfiés, avec aussi l'apparition de légères et fines notes amères évoquant un peu le Tieguanyin.
Les arômes sont à la fois plus floraux et fruités, rappelant des fruits bien mûrs. On reste dans des arômes très chaleureux mais plus incisifs et stimulants.
Plus en avant encore des infusions, on ressent du raisin sec et des épices.
Cette force aromatique, tant au nez qu'en bouche, fait de ce thé bien plus qu'une curiosité, une méthode qui se justifie pleinement.
C'est une de mes très grosses surprises de la saison 2018 (je ne sais pas si l'expérience sera reproduite en 2019), un délice rare et original. C'est aussi une exploration probante de méthodes pour exploiter les deuxièmes récoltes de manière viable économiquement, alors que de plus en plus de petits producteurs arrêtent de faire une deuxième récolte, les coûts de production étant plus importants que le prix de vente dans le cas des thés verts japonais classiques.
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