Sencha de Sashima, cultivar Hokumei
J'avais déjà évoqué ici en octobre le thé de Sashima ainsi que le producteur M. Yoshida pour son sublime thé noir Izumi.
Je rappelle donc que Sashima dans le département de Ibaraki, au nord-est de Tôkyô est, avec Sayama (dep. de Saitama) et Ashigara (dep. de Kanagawa) est l'une des zones productrice de thé des environs de Tôkyô. Sans être aussi importante de Sayama, Sashima, à sa petite échelle, est une région dynamique, avec nombre de jeunes producteurs. Zone de plaine, Sashima est comme Sayama placée dans un environnement difficile, avec des étés très chaud et des hivers très froids. Ainsi, on y trouvera naturellement un certain nombre de cultivars créés à Sayama, qui sont en général résistant au givre. C'est le cas de ce cépage Hokumei, cultivar relativement nouveau, issu du croisement Sayama-midori x Yabukita, considéré comme également adapté aux thés légèrement fermentés.
Néanmoins, c'est ici un sencha classique, non ombré, se rapprochant plutôt du fukamushi, que je présente aujourd'hui.
L'impression générale est celle d'un thé fort, plutôt astringent. Mais c'est aussi un thé très aromatique, avec ses parfums floraux profonds et incisifs.
La première infusion donne une liqueur à la force pourtant très modérée, parfumée, florale en effet, mais avec aussi des notes d'amandes douce, et une sensation un peu minérale. En bouche, malgré la présence d'astringence, ce sencha reste plutôt velouté.
La seconde infusion voit l'arrivé d'une astringence bien plus forte, avec un impact fort en bouche, des arômes qui évoquent alors le café, avec des parfums à la fois plus animaux et plus sucré d'une certaine manière.
Pourtant, tout au long de la dégustation, il reste en bouche une sensation de fraîcheur qui accompagne à merveille la variété de sensations et d'arôme de ce thé de Sashima.
C'est un sencha riche et complexe, difficile à saisir, pas évident à préparer non plus. Aussi, il peut être bon de ne presque pas augmenter la température de l'eau pour la 2ème infusion, en particulier si l'on a fait la première infusion à 80°C ou plus.
C'est un thé qui n'est pas pour tout le monde, mais c'est un rare cas de sencha à la puissance caractéristique de fukamushi non ombré présentant aussi au nez un riche caractère aromatique.
Je rappelle donc que Sashima dans le département de Ibaraki, au nord-est de Tôkyô est, avec Sayama (dep. de Saitama) et Ashigara (dep. de Kanagawa) est l'une des zones productrice de thé des environs de Tôkyô. Sans être aussi importante de Sayama, Sashima, à sa petite échelle, est une région dynamique, avec nombre de jeunes producteurs. Zone de plaine, Sashima est comme Sayama placée dans un environnement difficile, avec des étés très chaud et des hivers très froids. Ainsi, on y trouvera naturellement un certain nombre de cultivars créés à Sayama, qui sont en général résistant au givre. C'est le cas de ce cépage Hokumei, cultivar relativement nouveau, issu du croisement Sayama-midori x Yabukita, considéré comme également adapté aux thés légèrement fermentés.
Néanmoins, c'est ici un sencha classique, non ombré, se rapprochant plutôt du fukamushi, que je présente aujourd'hui.
L'impression générale est celle d'un thé fort, plutôt astringent. Mais c'est aussi un thé très aromatique, avec ses parfums floraux profonds et incisifs.
La première infusion donne une liqueur à la force pourtant très modérée, parfumée, florale en effet, mais avec aussi des notes d'amandes douce, et une sensation un peu minérale. En bouche, malgré la présence d'astringence, ce sencha reste plutôt velouté.
La seconde infusion voit l'arrivé d'une astringence bien plus forte, avec un impact fort en bouche, des arômes qui évoquent alors le café, avec des parfums à la fois plus animaux et plus sucré d'une certaine manière.
Pourtant, tout au long de la dégustation, il reste en bouche une sensation de fraîcheur qui accompagne à merveille la variété de sensations et d'arôme de ce thé de Sashima.
C'est un sencha riche et complexe, difficile à saisir, pas évident à préparer non plus. Aussi, il peut être bon de ne presque pas augmenter la température de l'eau pour la 2ème infusion, en particulier si l'on a fait la première infusion à 80°C ou plus.
C'est un thé qui n'est pas pour tout le monde, mais c'est un rare cas de sencha à la puissance caractéristique de fukamushi non ombré présentant aussi au nez un riche caractère aromatique.
Bonjour, je viens de tester l'échantillon que j'ai reçu et ce thé est vraiment intéressant ; j'avais peur d'être gênée par son astringence mais en respectant vos conseils présentés ici, je l'ai trouvé riche et plaisant, avec des notes de feuilles de cerisier par moment ! merci pour cet article en tout cas ; )
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