Lancement de la saison 2017, shincha Kondô-wase de Mariko
Le thé nouveau au Japon est en retard d'environ une semaine par rapport à l'an dernier, mais voici enfin, en toute petites quantités, voici le premier shincha 2017 sur Thés du Japon. Il s'agit cette année encore du Kondô-wase de Mariko par M. Matsukawa. Ce sencha, récolté manuellement, est le plus hâtifs des thés de Shizuoka. Un véritable "hatsumono", un produit primeur, de grande qualité qui plus est. Kondô-wase est un cultivar issu comme Sôfû du croisement Yabukita x Shizu-inzatsu 131.Seuls deux producteurs exploitent ce cultivar.
L'an dernier il s'agissait d'un mélange avec un autre cultivar hâtif des plantations de M. Matsukawa, Ôiwase, mais cette année, pour marqué le coup de ce lancement de saison j'ai préféré un Kondô-wase 100%, plus cher certes, et en bien plus petites quantités. Un shincha très rare pour se faire plaisir et célébrer la nouvelle saison !
Les feuilles sèches annoncent la couleur, on voit le grand soin apporté à la production de ce thé d'exception. Leur parfum est frais, sans faire "légume vert", légèrement floral et sucré. Bref, un beau parfum de shincha bien fait, qui ne joue pas la carte du faussement végétal (mal séché).
Les cultivars du type "inzatsu" comme Kondô-wase on pour caractéristique un parfum floral particulier. Ainsi, ce n'est pas un thé à préparer tiède pour mettre en avant de l'umami. Il est aussi intéressant que Kondô-wase semble déployer son parfum plus à partir de la seconde infusion.
Avec 4-5g de feuilles pour 70-80ml d'eau, on pourra dès la 1ère infusion utiliser de l'eau bien chaude, 80-85°C pour une infusion relativement courte, 30-40s.
Ensuite, la seconde infusion pourra être faite avec de l'eau légèrement plus chaude et un peu plus longue. Les arômes apparaîtront plus nettement, avec toujours une belle dose d'umami en after.
Les arômes "inzatsu", à la fois floraux et sucrés, apparaissent surtout en arrière-plan, en retro-olfaction. Ils ne s'imposent pas d'une manière trop écrasante, laissant à ce thé un équilibre de bon sencha, lui donnant de la personnalité sans être déstabilisant.
La liqueur est agréable, velouté et rafraîchissante, délicate. Pourtant, elle est en même temps d'une grande puissance, sans aucune lourdeur, elle possède une incroyable présence en bouche, l'after-taste, plein d'un umami raffiné est dense. Enfin, ce sencha fauit montre d'une immense longueur en bouche, rare, marque d'un très grand thé, et ce jusqu'à la 5ème infusion.
Que dire de plus ? C'est le luxe d'un shincha rare, de grande qualité, une occasion unique dans l'année.
L'an dernier il s'agissait d'un mélange avec un autre cultivar hâtif des plantations de M. Matsukawa, Ôiwase, mais cette année, pour marqué le coup de ce lancement de saison j'ai préféré un Kondô-wase 100%, plus cher certes, et en bien plus petites quantités. Un shincha très rare pour se faire plaisir et célébrer la nouvelle saison !
Les feuilles sèches annoncent la couleur, on voit le grand soin apporté à la production de ce thé d'exception. Leur parfum est frais, sans faire "légume vert", légèrement floral et sucré. Bref, un beau parfum de shincha bien fait, qui ne joue pas la carte du faussement végétal (mal séché).
Les cultivars du type "inzatsu" comme Kondô-wase on pour caractéristique un parfum floral particulier. Ainsi, ce n'est pas un thé à préparer tiède pour mettre en avant de l'umami. Il est aussi intéressant que Kondô-wase semble déployer son parfum plus à partir de la seconde infusion.
Avec 4-5g de feuilles pour 70-80ml d'eau, on pourra dès la 1ère infusion utiliser de l'eau bien chaude, 80-85°C pour une infusion relativement courte, 30-40s.
Ensuite, la seconde infusion pourra être faite avec de l'eau légèrement plus chaude et un peu plus longue. Les arômes apparaîtront plus nettement, avec toujours une belle dose d'umami en after.
Les arômes "inzatsu", à la fois floraux et sucrés, apparaissent surtout en arrière-plan, en retro-olfaction. Ils ne s'imposent pas d'une manière trop écrasante, laissant à ce thé un équilibre de bon sencha, lui donnant de la personnalité sans être déstabilisant.
La liqueur est agréable, velouté et rafraîchissante, délicate. Pourtant, elle est en même temps d'une grande puissance, sans aucune lourdeur, elle possède une incroyable présence en bouche, l'after-taste, plein d'un umami raffiné est dense. Enfin, ce sencha fauit montre d'une immense longueur en bouche, rare, marque d'un très grand thé, et ce jusqu'à la 5ème infusion.
Que dire de plus ? C'est le luxe d'un shincha rare, de grande qualité, une occasion unique dans l'année.
Bonjour,
RépondreSupprimerSauf erreur de ma part, à plusieurs reprises vous avez insisté sur le fait que les shinchas ne sont pas aussi intéressants que les thés ayant quelques mois, en raison de leur manque de maturation (inévitable). Or, vous faites l'éloge de ce thé "primeur". J'avoue que je suis un peu perdue...
Autre question de néophyte : est-il souhaitable d'acheter des shinchas et de les laisser vieillir comme on le ferait d'un vin, ou sont-ils à boire jeunes, en profitant de leurs spécificités ?
J'espère que vous ne verrez aucune agressivité dans mes questions, je souhaite seulement comprendre et apprendre !
Après plusieurs commandes sur votre site, je n'ai qu'une envie : recommencer ! Sans parler de vos réponses toujours précises et complètes.
Bonjour, oui, il est vrai que beaucoup de thés gagnent avec un peu de maturation. Néanmoins il ne faut pas prendre cela comme le fait que les shincha ne sont pas bons, mais que (certains) seront encore meilleurs plus tard. Je veux surtout toujours dénoncer l'idée stupide (mais qui n'est l'était pas nécessairement il y a une trentaine d'année encore) selon laquelle il ne faudrait boire les thés japonais qu'au printemps.
RépondreSupprimerBien sûr, le cas de sencha qui vieillissent mal, ne passent pas bien l'été (mauvais séchage bien sûr, certains thés ombrés, etc).
Enfin, les thés nouveaux représentent aussi un évènement, dans lequel on peut apprécié la qualité des nouveaux crus.
Merci beaucoup, je comprends mieux !
RépondreSupprimerPeut on comparer les thés aux vins : certains sont à boire jeunes, d'autres gagnent à prendre de l'âge ?