Thé noir Yume-wakaba de Sayama
Après l'excellent Kôshun de Ashikita, je reviens encore avec un thé noir, en provenance cette fois du département de Saitama, de Iruma pour être plus précis. Certain l'auront peut être deviné, il s'agit d'un thé de Hiruma Yoshiaki. L'an dernier, j'avais présenté une récolte d'été 2015 issu du cultivar Musashi-kaori, et voici maintenant une récolte d'été 2016, cultivar Yume-wakaba.
Hiruma-san fait parti des producteur dont j'apprécie en général bien les thés noirs. Outre sa renommée dans le domaine des temomi-cha (sencha malaxés à la main), ce producteur est aussi connu pour son procédé de traitement aux UV des feuilles, pour lequel il a créé un machine liée à sa ligne de production. Celle-ci lui permet de reproduire une partie des effets d'un flétrissement en extérieur. Cette machine entre en action aussi bien dans le cas de ses sencha que de ses thés noirs, type de thé pour lequel comme on le sait le flétrissement a une importance capitale.
Dans ses plantations, M. Iruma exploite aussi autant que faire se peut les morsures de ces petits insectes appelés "unka" au Japon (il n'est évidemment pas aisé de contrôler au non la venu de ces petites bêtes). Le parfum particulier que dégage es feuilles de thé ayant subi les attaques de ces insectes serait dû à la production dans les feuilles d'une substance dont le parfum doit attirer des insectes prédateurs des unka. Ce sera donc un moyen auto-défense.
Comme Musashi-kaori, Yume-wakaba est aussi un cépage originaire de Saitama. Ce thé noir de 2016 à un profile général assez proche de celui de 2015, le procédé de fabrication étant identique, est le parfum dû aux unka étant j'imagine assez proche quelque soit le cultivar (même avec Yabukita, M. Hiruma fait de bons thés noirs). Néanmoins, dans les nuances et détails des arômes, on y trouve des différence assez nettes néanmoins.
Le parfum des feuilles sèches est clairement sucré, avec ces arômes de "miel" typiques.
Avec ce thé je préfère cette fois une infusion relativement longue, au moins 2min avec 3g pour 120-150 ml d'eau. La liqueur peut paraître d'une tonalité un peu sombre, mais elle est en même temps très lumineuse. Ce thé est me semble-t-il relativement fortement torréfié.
Le parfum de miel apparaît encore très clairement, intense, avec une délicieuse nuance de caramel. J'y ressent aussi une impression velouté florale, accompagné d'une nuance mentholée. C'est très riche, vraiment prenant et intense.
L'attaque en bouche est très légère (constante des récoltes de l'été 2016 ??), ensuite, il n'y a pas de trace d'astringence. En revanche, dans l'after-taste et les retours, c'est encore des arômes sucrés très riches et gourmands dans la ligné des parfums. En plus, d'une très grande longueur en bouche, ces feuilles donneront encore une superbe 2ème infusion, tout aussi pleine de saveurs.
C'est un thé noir très gourmand, très fluide en bouche aussi, et qui pourra plaire à ceux qui n'aime pas le côté tannique de beaucoup de thés noirs préférant certains wulong à l’oxydation forte, auxquels ce thé noir s’apparente un peu dans ses arômes.
Hiruma-san fait parti des producteur dont j'apprécie en général bien les thés noirs. Outre sa renommée dans le domaine des temomi-cha (sencha malaxés à la main), ce producteur est aussi connu pour son procédé de traitement aux UV des feuilles, pour lequel il a créé un machine liée à sa ligne de production. Celle-ci lui permet de reproduire une partie des effets d'un flétrissement en extérieur. Cette machine entre en action aussi bien dans le cas de ses sencha que de ses thés noirs, type de thé pour lequel comme on le sait le flétrissement a une importance capitale.
Dans ses plantations, M. Iruma exploite aussi autant que faire se peut les morsures de ces petits insectes appelés "unka" au Japon (il n'est évidemment pas aisé de contrôler au non la venu de ces petites bêtes). Le parfum particulier que dégage es feuilles de thé ayant subi les attaques de ces insectes serait dû à la production dans les feuilles d'une substance dont le parfum doit attirer des insectes prédateurs des unka. Ce sera donc un moyen auto-défense.
Comme Musashi-kaori, Yume-wakaba est aussi un cépage originaire de Saitama. Ce thé noir de 2016 à un profile général assez proche de celui de 2015, le procédé de fabrication étant identique, est le parfum dû aux unka étant j'imagine assez proche quelque soit le cultivar (même avec Yabukita, M. Hiruma fait de bons thés noirs). Néanmoins, dans les nuances et détails des arômes, on y trouve des différence assez nettes néanmoins.
Le parfum des feuilles sèches est clairement sucré, avec ces arômes de "miel" typiques.
Avec ce thé je préfère cette fois une infusion relativement longue, au moins 2min avec 3g pour 120-150 ml d'eau. La liqueur peut paraître d'une tonalité un peu sombre, mais elle est en même temps très lumineuse. Ce thé est me semble-t-il relativement fortement torréfié.
Le parfum de miel apparaît encore très clairement, intense, avec une délicieuse nuance de caramel. J'y ressent aussi une impression velouté florale, accompagné d'une nuance mentholée. C'est très riche, vraiment prenant et intense.
L'attaque en bouche est très légère (constante des récoltes de l'été 2016 ??), ensuite, il n'y a pas de trace d'astringence. En revanche, dans l'after-taste et les retours, c'est encore des arômes sucrés très riches et gourmands dans la ligné des parfums. En plus, d'une très grande longueur en bouche, ces feuilles donneront encore une superbe 2ème infusion, tout aussi pleine de saveurs.
C'est un thé noir très gourmand, très fluide en bouche aussi, et qui pourra plaire à ceux qui n'aime pas le côté tannique de beaucoup de thés noirs préférant certains wulong à l’oxydation forte, auxquels ce thé noir s’apparente un peu dans ses arômes.
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