Hôji-cha Fuji-kaori
Non, je ne viens pas d'ajouter sur Thés du Japon un tel hôji-cha de rêve, mais seulement d'en fabriquer moi-même à base du kama-iri cha de Fujieda cultivar Fuji-kaori.
En effet, le hôji-cha, genre trop sous estimé, peut donner prendre des arômes très variés lorsqu'il est fait à base de cultivars particuliers. Malheureusement, les cultivars assez typés étant très rares, il quasi impossible de produire des hôji-cha. Ne reste donc qu'à le faire à la maison à l'aide d'un horoku ou pourquoi pas d'une poêle bien propre (neuve).
Les cultivars de type inzatsu (inzatsu 131, Sôfû, Fuji-kaori, etc) sont idéals pour ce type d'expérimentation. Mais d'autres seront bien sûr très intéressant, comme Kôshun, certains parlent aussi de Tsuyu-hikari, donnant un léger parfum de cannelle.
Le kuki-cha est de loin de plus facile des thés à faire soit même en hôji-cha, mais trouver un kukicha 100% à base d'un cultivar autre que Yabukita est quasi-impossible. Il faut donc privilègier les sencha aux feuilles entières, sans trop de poudre, ou bien même un kama-iri cha.
Ici, c'est ce choix que j'ai fait, avec une version à la torréfaction légère, et une autre à la torréfaction plus forte.
Il convient de bien préchauffer le horoku, puis y placer les feuilles (6g maximum), et d'abord de procéder en inclinant le horoku, et en faisant sans cesse tourner les feuilles. Quand elles commencent à changer de couleur, il faut remettre l'outil à l'horizontal, et continuer à chauffer en remuant sans arrêt. Les feuilles vont gonfler et brunir plus encore. Il est important d'obtenir une torréfaction homogène, mais cela est particulièrement difficile dans le cas de feuilles. D'une manière générale, il vaut mieux miser sur une torréfaction légère. Quand on s'approche de la torréfaction désirée, on peut couper le feux et éventuellement continuer à torréfier un peu avec la chaleur résiduelle.
Il est certes tout à fait naturel de vouloir consommer un hôji-cha tout fraîchement torréfié, mais en réalité, il vaut mieux attendre plusieurs jours pour que les arômes s'affinent, ou plutôt s'apaisent en quelque sorte.
S'il sera difficile d'obtenir un résultat d'aussi bonne qualité qu'avec les machines utilisées par les professionnels en raison du manque d'uniformité de la chaleur et de sa diffusion dans les feuilles avec un horoku, essayer de torréfier un tas de thés différents reste très amusant et plein de surprises.
En effet, le hôji-cha, genre trop sous estimé, peut donner prendre des arômes très variés lorsqu'il est fait à base de cultivars particuliers. Malheureusement, les cultivars assez typés étant très rares, il quasi impossible de produire des hôji-cha. Ne reste donc qu'à le faire à la maison à l'aide d'un horoku ou pourquoi pas d'une poêle bien propre (neuve).
Les cultivars de type inzatsu (inzatsu 131, Sôfû, Fuji-kaori, etc) sont idéals pour ce type d'expérimentation. Mais d'autres seront bien sûr très intéressant, comme Kôshun, certains parlent aussi de Tsuyu-hikari, donnant un léger parfum de cannelle.
Le kuki-cha est de loin de plus facile des thés à faire soit même en hôji-cha, mais trouver un kukicha 100% à base d'un cultivar autre que Yabukita est quasi-impossible. Il faut donc privilègier les sencha aux feuilles entières, sans trop de poudre, ou bien même un kama-iri cha.
Ici, c'est ce choix que j'ai fait, avec une version à la torréfaction légère, et une autre à la torréfaction plus forte.
Il convient de bien préchauffer le horoku, puis y placer les feuilles (6g maximum), et d'abord de procéder en inclinant le horoku, et en faisant sans cesse tourner les feuilles. Quand elles commencent à changer de couleur, il faut remettre l'outil à l'horizontal, et continuer à chauffer en remuant sans arrêt. Les feuilles vont gonfler et brunir plus encore. Il est important d'obtenir une torréfaction homogène, mais cela est particulièrement difficile dans le cas de feuilles. D'une manière générale, il vaut mieux miser sur une torréfaction légère. Quand on s'approche de la torréfaction désirée, on peut couper le feux et éventuellement continuer à torréfier un peu avec la chaleur résiduelle.
Il est certes tout à fait naturel de vouloir consommer un hôji-cha tout fraîchement torréfié, mais en réalité, il vaut mieux attendre plusieurs jours pour que les arômes s'affinent, ou plutôt s'apaisent en quelque sorte.
S'il sera difficile d'obtenir un résultat d'aussi bonne qualité qu'avec les machines utilisées par les professionnels en raison du manque d'uniformité de la chaleur et de sa diffusion dans les feuilles avec un horoku, essayer de torréfier un tas de thés différents reste très amusant et plein de surprises.
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