Kôju, un thé unique de Hon.yama
Avant même le début de l'histoire Thés du Japon, j'avais déjà présenté sur ce blog "Kôju", cet exceptionnel cultivar (non enregistré) sélectionné à Hon.yama par le producteur Takahashi Tatsuji à partir d'une graine de "zarai" (théiers reproduits par graines) probablement de type "inzatsu" (théiers issus de croisement de variétés japonaises et de Assam). La caractéristique de ce Kôju, qui est vite devenu une "célébrité" dans le petit mode du thé japonais, est un arôme évoquant le raisin blanc quand il est flétrie et oxydé, c'est à dire traité comme un wulong.
Le producteur à isolé par la suite d'autres cultivars, mais aucun ne donne de parfum aussi unique que ce Kôju me semble-t-il. Il s'agit d'un thé semi-oxydé à l'oxydation légère qui pourrait être classé dans les kama-iri cha. C'est une récolte manuelle.
J'ai depuis longtemps l'envie de "partager" cette expérience via Thés du Japon, sans avoir l'occasion de rencontrer M. Takahashi, sans vraiment chercher à créer l'occasion non plus ceci-dit, puis j'ai pu lui rendre visite au printemps grâce à l'entremise de M. Satô, producteur, entre autre, de Kogane Midori.
Le parfum fruité des feuilles est un véritable délice. On y ressent quelque chose de légèrement acidulé, citronné, une impression de fruits juteux, une senteur très estivale parfaite pour un thé qui est aussi excellent infusé à froid.
Les arômes de ce thé sont vraiment forts, et un petit dosage de 3g pour 80ml d'eau 80°C environ, 90s d'infusion donne de très bons résultats, très nets et clairs, alors qu'un dosage plus costaud me semble plus difficile à dompter.
Le parfum après infusion est en effet assez exceptionnel. C'est une senteur qui évoque le raisin blanc, avec une petite touche discrète mentholée, et aussi une odeur de pâtes (ça paraît bizarre comme ça, mais c'est très agréable).
C'est en bouche que les arômes de raison blanc apparaissent plus nettement, avec une impression de fruits rouges sucrés. Si le pôle acidulé, un peu citronné qui apparaissait dans la parfum des feuilles sèches ne semble pas présent dans la liqueur infusée, celle-ci n'en donne pas moins une sensation de fraîcheur, de légèreté malgré la richesse des arômes.
On ne voit pas de changement de cap radical dans les arômes sur les infusions suivantes. On reste dans cette gamme fruitée originale, très gourmandes. La liqueur reste toujours très "propre", gageant de la qualité du travail de flétrissement et d'oxydation.
Délice pour le nez, délice pour le palais, des arômes complètement uniques et originaux, que manque-t-il à ce thé ? peut être un peu de longueur. Mais ce "défaut" participe en même temps au côté rafraîchissant de ce thé.
Ce Kôju un thé japonais semi-oxydé vraiment très bien maîtrisé, avec en plus des arômes réellement uniques, ce qui en fait un indispensable du "wulong japonais", et un thé japonais à essayer absolument.
Enfin, pour l'été (même pour les autres saisons en fait) ne vous privez de le préparer à l'eau froide, ses arômes particuliers ressortent tout aussi fortement, peut être même plus, jouant alors plus sur l'after taste.
Le producteur à isolé par la suite d'autres cultivars, mais aucun ne donne de parfum aussi unique que ce Kôju me semble-t-il. Il s'agit d'un thé semi-oxydé à l'oxydation légère qui pourrait être classé dans les kama-iri cha. C'est une récolte manuelle.
J'ai depuis longtemps l'envie de "partager" cette expérience via Thés du Japon, sans avoir l'occasion de rencontrer M. Takahashi, sans vraiment chercher à créer l'occasion non plus ceci-dit, puis j'ai pu lui rendre visite au printemps grâce à l'entremise de M. Satô, producteur, entre autre, de Kogane Midori.
Le parfum fruité des feuilles est un véritable délice. On y ressent quelque chose de légèrement acidulé, citronné, une impression de fruits juteux, une senteur très estivale parfaite pour un thé qui est aussi excellent infusé à froid.
Les arômes de ce thé sont vraiment forts, et un petit dosage de 3g pour 80ml d'eau 80°C environ, 90s d'infusion donne de très bons résultats, très nets et clairs, alors qu'un dosage plus costaud me semble plus difficile à dompter.
Le parfum après infusion est en effet assez exceptionnel. C'est une senteur qui évoque le raisin blanc, avec une petite touche discrète mentholée, et aussi une odeur de pâtes (ça paraît bizarre comme ça, mais c'est très agréable).
C'est en bouche que les arômes de raison blanc apparaissent plus nettement, avec une impression de fruits rouges sucrés. Si le pôle acidulé, un peu citronné qui apparaissait dans la parfum des feuilles sèches ne semble pas présent dans la liqueur infusée, celle-ci n'en donne pas moins une sensation de fraîcheur, de légèreté malgré la richesse des arômes.
On ne voit pas de changement de cap radical dans les arômes sur les infusions suivantes. On reste dans cette gamme fruitée originale, très gourmandes. La liqueur reste toujours très "propre", gageant de la qualité du travail de flétrissement et d'oxydation.
Délice pour le nez, délice pour le palais, des arômes complètement uniques et originaux, que manque-t-il à ce thé ? peut être un peu de longueur. Mais ce "défaut" participe en même temps au côté rafraîchissant de ce thé.
Ce Kôju un thé japonais semi-oxydé vraiment très bien maîtrisé, avec en plus des arômes réellement uniques, ce qui en fait un indispensable du "wulong japonais", et un thé japonais à essayer absolument.
Enfin, pour l'été (même pour les autres saisons en fait) ne vous privez de le préparer à l'eau froide, ses arômes particuliers ressortent tout aussi fortement, peut être même plus, jouant alors plus sur l'after taste.
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