Shizuoka 2015 - Sencha Nihon-daira, Yabukita
Je vais finalement remettre Kondô-wase 2015 à plus tard, pour parler d'un sencha complètement nouveau sur Thés du Japon, un Yabukita de Nihon-daira 日本平.
Nihon-daira se trouve à Shizuoka dans l'arrondissement de Suruga. C'est un plateau à environ 100 mètre d'altitude, non loin de la mer. C'est un lieu qui est célèbre car c'est le lieu de naissance du fameux cultivar Yabukita, développé et sélectionné il y a un peu plus d'un siècle par Sugiyama Hikosaburo. Je rappelle qu'il s'agit de loin du plus utilisé au Japon (3/4 de la surface cultivée), et finalement d'un des meilleurs globalement.
Les théiers de M. Urushibata ne sont donc pas dépaysés.
Les feuilles sont superbes. De belles aiguilles, longues et épaisses. Il s'en dégage un parfum frais et sucré, tendre mais intense, qui évoque le foin frais. Le hi-ire est léger.
Après une première infusion simple (4g, 70ml, 70°C, 60s), on obtient une liqueur dorée, parfaitement limpide, sucrée et fraiche, mais pas végétale ou "verte", avec des notes de fruits à coque secs.
Dès la première attaque c'est beaucoup de douceur qui se répand, gonfle et investi la bouche, pour très longtemps. L'after est puissant et très long.
Ce thé offre une sensation veloutée, sans lourdeur malgré une forte présence. Très peu d'astringence, on a quelque chose de très pur à l'image de la liqueur.
La deuxième infusion de ce sencha laisse apparaitre des arômes un peu plus végétaux. Le parfum est maintenant très léger, mais toujours sucré, un peu fruité (bonbon aux fruits).
L'astringence reste discrète, mais la liqueur se fait plus rafraichissante encore, avec toujours beaucoup de douceur en after, et toujours beaucoup de longueur.
La troisième infusion laisse encore apparaitre des qualités différentes. Le parfum est plus présent, plus floral, rappelant presque du parfum féminin, c'est une senteur très relaxante.
En bouche on ne trouve toujours pas de notes gênantes, astringence trop forte ou autre, alors qu'il y a toujours beaucoup de longueur, certes un peu moins douce, mais avec c'est saveurs florales.
La quatrième infusion est vraiment tout à fait délectable, mais on y ressent aussi les limites de ce sencha.
Pour conclure sur cet excellent thé japonais de Nihon-daira, Shizuoka, je dirais qu'il ne s'agit pas, vous l'aurez compris, d'un thé qui fait pousser des hurlement de stupeur devant des arômes inédits incroyable. Néanmoins c'est un sencha avec quelque chose de très accrocheur, on a tout de suite envie d'y revenir, et on sait qu'on ne s'en lassera pas.
C'est un sencha où tout est à sa place, juste excellent et parfait. Difficile de lui trouver des défauts (bien sûr les amateurs absolus de jus d'umami passeront leur chemin), pourtant il n'est pas non plus ennuyeux. Il est puissant, et sa longueur en bouche est exceptionnelle.
C'est un modèle (ce n'est pas le seul bien sûr) de l'excellence du cultivar Yabukita, et la comparaison avec un Yabukita de montagne de prix équivalent sera des plus intéressantes.
Nihon-daira se trouve à Shizuoka dans l'arrondissement de Suruga. C'est un plateau à environ 100 mètre d'altitude, non loin de la mer. C'est un lieu qui est célèbre car c'est le lieu de naissance du fameux cultivar Yabukita, développé et sélectionné il y a un peu plus d'un siècle par Sugiyama Hikosaburo. Je rappelle qu'il s'agit de loin du plus utilisé au Japon (3/4 de la surface cultivée), et finalement d'un des meilleurs globalement.
Les théiers de M. Urushibata ne sont donc pas dépaysés.
Les feuilles sont superbes. De belles aiguilles, longues et épaisses. Il s'en dégage un parfum frais et sucré, tendre mais intense, qui évoque le foin frais. Le hi-ire est léger.
Après une première infusion simple (4g, 70ml, 70°C, 60s), on obtient une liqueur dorée, parfaitement limpide, sucrée et fraiche, mais pas végétale ou "verte", avec des notes de fruits à coque secs.
Dès la première attaque c'est beaucoup de douceur qui se répand, gonfle et investi la bouche, pour très longtemps. L'after est puissant et très long.
Ce thé offre une sensation veloutée, sans lourdeur malgré une forte présence. Très peu d'astringence, on a quelque chose de très pur à l'image de la liqueur.
La deuxième infusion de ce sencha laisse apparaitre des arômes un peu plus végétaux. Le parfum est maintenant très léger, mais toujours sucré, un peu fruité (bonbon aux fruits).
L'astringence reste discrète, mais la liqueur se fait plus rafraichissante encore, avec toujours beaucoup de douceur en after, et toujours beaucoup de longueur.
La troisième infusion laisse encore apparaitre des qualités différentes. Le parfum est plus présent, plus floral, rappelant presque du parfum féminin, c'est une senteur très relaxante.
En bouche on ne trouve toujours pas de notes gênantes, astringence trop forte ou autre, alors qu'il y a toujours beaucoup de longueur, certes un peu moins douce, mais avec c'est saveurs florales.
La quatrième infusion est vraiment tout à fait délectable, mais on y ressent aussi les limites de ce sencha.
Pour conclure sur cet excellent thé japonais de Nihon-daira, Shizuoka, je dirais qu'il ne s'agit pas, vous l'aurez compris, d'un thé qui fait pousser des hurlement de stupeur devant des arômes inédits incroyable. Néanmoins c'est un sencha avec quelque chose de très accrocheur, on a tout de suite envie d'y revenir, et on sait qu'on ne s'en lassera pas.
C'est un sencha où tout est à sa place, juste excellent et parfait. Difficile de lui trouver des défauts (bien sûr les amateurs absolus de jus d'umami passeront leur chemin), pourtant il n'est pas non plus ennuyeux. Il est puissant, et sa longueur en bouche est exceptionnelle.
C'est un modèle (ce n'est pas le seul bien sûr) de l'excellence du cultivar Yabukita, et la comparaison avec un Yabukita de montagne de prix équivalent sera des plus intéressantes.
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