Fuji Akiyama, Kôshun (hasami)
Commençons par une remarque simple, dans le jargon du thé japonais "hasami" (ハサミ, ciseaux) désigne un thé récolté mécaniquement, à la différence de "tezumi" (手摘み) qui désigne une récolte manuelle.
Le sencha de Fuji cultivar Kôshun 香駿 par Akiyama Katsuhide commence par devenir un classique de Thés-du-Japon, avec sa version "tezumi" et sa version "hasami" donc.
La richesse de la version mécanique pouvait en 2010 et 2011 presque faire douter de l’intérêt de la version cueillie à la main. Ce ne sera pas le cas cette année, où ce Kôshun mécanique est un peu en dessous. Par conséquence, son prix aussi l'est, en dessous.
Regardons ces feuilles :
Belle couleur, bien uniforme, du brillant même, mais pour un futsumushi sencha, elles sont plutôt brisées. En revanche, le parfum tout particulier de ce cultivar est bien là, fleurs piquantes et tonalités de fleur de cerisier saumurée et de pâte amande (ou quelque chose sur laquelle je n'arrive pas à mettre d'autre mot). Très très agréable (ce parfum n'apparait pas tout de suite après l'ouverture du sachet, il faut laisser les feuilles s'aérer un peu).
L'infusion de ce thé risque de s'avérer un peu délicat. Naturellement, Kôshun est déjà astringent, et avec ces brisures de feuilles, méfiance. Il m'a semblé qu'avec Kôshun, si l'on veut profiter de son parfum, il est important de dosé fortement, donc 5g / 70 ml.
Pas de folie avec la température (Akiyama-san, le producteur, propose pour Kôshun de l'eau bien chaude, mais je n'ai jamais constater un apport significatif avec de l'eau très chaude sur ses Kôshun), 70°C.
Etant bien dosé, 30 à 40 secondes suffiront.
De cette manière, on obtient une liqueur relativement légère, mais sans astringence agressive, avec même de la douceur en arrière goût dans la longueur.
Le parfum est moins évident que sur les version antérieures, mais on retrouve quand même les fragrances que proposaient les feuilles sèches. L’idéal est de laisser cette liqueur refroidir un peu, pour que le parfum se fasse plus net (par ailleurs, cela vaut pour d'autres thés aussi).
Pour la suite, la deuxième infusion, 10s avec une eau un peu plus chaude, et on retrouve une liqueur dans les mêmes tendances avec cependant une entrée scène plus spectaculaire de l'astringence. Cette dernière se confirme encore plus sur une (éventuelle) troisième infusion.
Je pense que c'est plutôt dans la manufacture (malaxage) du thé que quelque chose a été moins bon que d'habitude, entrainant une astringence plus forte, et une légère baisse du parfum. La baisse du prix est aussi considérable, faisant de ce thé un petit sencha agréable pour profiter d'un cultivar aux saveurs inhabituelles.
Le sencha de Fuji cultivar Kôshun 香駿 par Akiyama Katsuhide commence par devenir un classique de Thés-du-Japon, avec sa version "tezumi" et sa version "hasami" donc.
La richesse de la version mécanique pouvait en 2010 et 2011 presque faire douter de l’intérêt de la version cueillie à la main. Ce ne sera pas le cas cette année, où ce Kôshun mécanique est un peu en dessous. Par conséquence, son prix aussi l'est, en dessous.
Regardons ces feuilles :
Belle couleur, bien uniforme, du brillant même, mais pour un futsumushi sencha, elles sont plutôt brisées. En revanche, le parfum tout particulier de ce cultivar est bien là, fleurs piquantes et tonalités de fleur de cerisier saumurée et de pâte amande (ou quelque chose sur laquelle je n'arrive pas à mettre d'autre mot). Très très agréable (ce parfum n'apparait pas tout de suite après l'ouverture du sachet, il faut laisser les feuilles s'aérer un peu).
L'infusion de ce thé risque de s'avérer un peu délicat. Naturellement, Kôshun est déjà astringent, et avec ces brisures de feuilles, méfiance. Il m'a semblé qu'avec Kôshun, si l'on veut profiter de son parfum, il est important de dosé fortement, donc 5g / 70 ml.
Pas de folie avec la température (Akiyama-san, le producteur, propose pour Kôshun de l'eau bien chaude, mais je n'ai jamais constater un apport significatif avec de l'eau très chaude sur ses Kôshun), 70°C.
Etant bien dosé, 30 à 40 secondes suffiront.
De cette manière, on obtient une liqueur relativement légère, mais sans astringence agressive, avec même de la douceur en arrière goût dans la longueur.
Le parfum est moins évident que sur les version antérieures, mais on retrouve quand même les fragrances que proposaient les feuilles sèches. L’idéal est de laisser cette liqueur refroidir un peu, pour que le parfum se fasse plus net (par ailleurs, cela vaut pour d'autres thés aussi).
Pour la suite, la deuxième infusion, 10s avec une eau un peu plus chaude, et on retrouve une liqueur dans les mêmes tendances avec cependant une entrée scène plus spectaculaire de l'astringence. Cette dernière se confirme encore plus sur une (éventuelle) troisième infusion.
Je pense que c'est plutôt dans la manufacture (malaxage) du thé que quelque chose a été moins bon que d'habitude, entrainant une astringence plus forte, et une légère baisse du parfum. La baisse du prix est aussi considérable, faisant de ce thé un petit sencha agréable pour profiter d'un cultivar aux saveurs inhabituelles.
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