Sencha de Miyazaki 3 : excellence, Oku-midori
Un nouveau futsumushi sencha de Miyazaki, de la ville de Miyakonojô 都城, plus exactement. Il s'agit d'une zone "montagneuse" dont les pentes sont fréquemment enrobées de brume, offrant des conditions de choix pour la culture du thé, qui y est pratiquée depuis des temps anciens. Par ailleurs, au sud du département, cette zone est voisine de celle de Kirishima, au nord de Kagoshima (en fait, le Mont Kirishima se situe dans le département de Miyazaki).
Celui-ci est quelques crans au dessus du Oku-yutaka presenté auparavant. De splendides et longues aiguilles d'un vert profond, brillantes, lisses, soyeuses, fines, l'ensemble est d'une uniformité exemplaire, parfum sucré et vert prononcé.
On a l'habitude du cultivar Oku-midori plutôt en fukamushi sencha, en particulier à Kagoshima. Ce thé montre que Oku-midori est également parfaitement adapté à un étuvage standard. C'est un cultivar tardif, plutôt doux, qui donne de jolies liqueurs, et des thés de qualités donc, même s'il ne possède pas de particularité gustatives particulières.
Qu'à cela ne tienne, ce thé excelle dans les standards, tient sa singularité de sa qualité et de sa finesse.
Voyons voir cette première infusion: 4-5g, 1min20-30 dans 70ml d'eau à 60-65°C.
Merveilleux parfum vanillé et de noisette. Translucidité parfaite de la liqueur, une goût léger mais plein, riche en saveurs, doux, sans astringence. Kyûshû peut offrir d'extraordinaire futsumushi sencha qui n'ont rien à envier aux standards des montagnes de Shizuoka.
En montant un peu la température, 20s pour la seconde infusion, la liqueur se fait légère, moins de douceur, toujours peu ou proue d'astringence, mais on y décèle cette fois, discrètes des notes plus florales, raffinées, qui se confirmerons dans une troisième infusion (1min), ou apparaît une délicate astringence et une "végétalité" très agréable, qui vient rappeler les saveurs de feuilles de thé fraichement étuvées.
Le lecteur l'aura compris, j'apprécie de manière toute particulière ce sencha. Il possède toutes les qualités d'un grand futsumushi sencha de montagne, avec ses saveurs riches qui évoluent sur plusieurs infusions et un parfum profond. Il est aussi un candidat de choix pour des infusions chargées et rapides à l'eau très chaude, 7g pour 70ml, eau presque bouillante, 10s, 5s, 5+s, 10s, etc. Il s'apprécie alors de manière complètement différente, prend une force insoupçonnée, des parfums inédits. Je l'ai déjà dit, mais la grande joie avec les futsumushi/asamushi, c'est toutes les possibilités qu'ils offrent en terme de méthode de préparation, d'arômes et de parfums. Rien que de regarder et humer les feuilles encore sèches de ce type de thé est déjà un plaisir exquis.
Il est bon de rappeler que le futsumushi n'est pas si fréquent à Kyûshû (Kagoshima, Yame, etc).
Ce département de Miyazaki est décidément une région qui mérite une reconnaissance bien plus grande !
Celui-ci est quelques crans au dessus du Oku-yutaka presenté auparavant. De splendides et longues aiguilles d'un vert profond, brillantes, lisses, soyeuses, fines, l'ensemble est d'une uniformité exemplaire, parfum sucré et vert prononcé.
On a l'habitude du cultivar Oku-midori plutôt en fukamushi sencha, en particulier à Kagoshima. Ce thé montre que Oku-midori est également parfaitement adapté à un étuvage standard. C'est un cultivar tardif, plutôt doux, qui donne de jolies liqueurs, et des thés de qualités donc, même s'il ne possède pas de particularité gustatives particulières.
Qu'à cela ne tienne, ce thé excelle dans les standards, tient sa singularité de sa qualité et de sa finesse.
Voyons voir cette première infusion: 4-5g, 1min20-30 dans 70ml d'eau à 60-65°C.
Merveilleux parfum vanillé et de noisette. Translucidité parfaite de la liqueur, une goût léger mais plein, riche en saveurs, doux, sans astringence. Kyûshû peut offrir d'extraordinaire futsumushi sencha qui n'ont rien à envier aux standards des montagnes de Shizuoka.
En montant un peu la température, 20s pour la seconde infusion, la liqueur se fait légère, moins de douceur, toujours peu ou proue d'astringence, mais on y décèle cette fois, discrètes des notes plus florales, raffinées, qui se confirmerons dans une troisième infusion (1min), ou apparaît une délicate astringence et une "végétalité" très agréable, qui vient rappeler les saveurs de feuilles de thé fraichement étuvées.
Le lecteur l'aura compris, j'apprécie de manière toute particulière ce sencha. Il possède toutes les qualités d'un grand futsumushi sencha de montagne, avec ses saveurs riches qui évoluent sur plusieurs infusions et un parfum profond. Il est aussi un candidat de choix pour des infusions chargées et rapides à l'eau très chaude, 7g pour 70ml, eau presque bouillante, 10s, 5s, 5+s, 10s, etc. Il s'apprécie alors de manière complètement différente, prend une force insoupçonnée, des parfums inédits. Je l'ai déjà dit, mais la grande joie avec les futsumushi/asamushi, c'est toutes les possibilités qu'ils offrent en terme de méthode de préparation, d'arômes et de parfums. Rien que de regarder et humer les feuilles encore sèches de ce type de thé est déjà un plaisir exquis.
Il est bon de rappeler que le futsumushi n'est pas si fréquent à Kyûshû (Kagoshima, Yame, etc).
Ce département de Miyazaki est décidément une région qui mérite une reconnaissance bien plus grande !
Extrêmement alléchant !
RépondreSupprimerTu sais donner soif...
RépondreSupprimerMerci à vous deux pour vos commentaires.
RépondreSupprimerLa suite, enfin du Shizuoka, de Hon.yama, avec de belles grosses feuilles !
En effet, ce thé fait vraiment envie! Les feuilles sont magnifiques. Je me demandais de quelle manière elles étaient cueillies?
RépondreSupprimerMerci.
Il s'agit d'une recolte mécanique, après, je ne sais pas quel type de machine fut utilisée, mais surement pas du,très lourd. Probablement une "tondeuse" portative à deux personnes (???)
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