Infos shincha et retour sur Shôju
Le marché au thé de Kagoshima a ouvert ses portes le 11 avril, ouvrant le bal des grosses productions de Kagoshima, les thés de Chiran et autres. Il semble bien que les produits présents les premiers jours ne soient pas très bon, du fait des dégâts occasionnés par l’énorme tempête qui s'est abattue sur le Japon début avril. Dans les pires des cas, ce sont jusqu'à des dégâts dus au sel marin qui s'est déposé sur les jeunes pousses. C'est donc la semaine prochaine que les choses vont commencer réellement, avec plus de choses, et des choses ayant pointé leur nez après la tempête.
Aussi, d'une manière plus générale, du fait d'un hiver long cette année, le thé est en retard de 2 jours.
Bien avant cette tempête, les thés hâtifs de Tanegashima ont vu le jours, dont notamment le sencha cultivar Shôju, présent sur Thés du Japon, que j'ai présenté dans mon dernier article.
J'y recommande une infusion costaude avec une eau bien tiédie... Pourtant, on entend parfois dire qu'il peut être bon de préparer un thé nouveau avec de l'eau plus chaude pour profiter mieux de son vert parfum.
C'est ce que j'ai tenté, avec pas trop de courage tout de même, puisque j'ai utilisé une eau qui ne devait guère dépasser les 75°C sur la première infusion. J'ai gardé la minute d'infusion, pour un tout petit peu moins de feuilles, 5 petits grammes.
Et bien ce thé, même avec de l'eau plus chaude, reste très doux et sucré, sans trace d'astringence. On reste dans la légèreté, je pense même qu'il aurait été préférable de mettre plus de feuille. Et quant au parfum, la différence n'est pas flagrante. Manque d'audace sur la température ? Utilisation de porcelaine ? Probablement.
C'est très bon, mais rien de radicalement différent.
Je monte progressivement la température sur les deuxième et troisième infusions. 10s puis 2 min. Là, partant de plus haut pour la température, on obtient plus de parfum me semble-t-il, surtout la 3ème infusion, qui bien que légèrement astringente, se trouve agréablement parfumée.
En clair, ce petit test en demi-teinte, montrant que l'on a là un sencha très doux même avec des températures plus "classiques", m'a juste convaincu de refaire un test plus extrême, peu être avec plus de feuilles, une eau très chaude, et un temps d'infusion court.
Aussi, d'une manière plus générale, du fait d'un hiver long cette année, le thé est en retard de 2 jours.
Bien avant cette tempête, les thés hâtifs de Tanegashima ont vu le jours, dont notamment le sencha cultivar Shôju, présent sur Thés du Japon, que j'ai présenté dans mon dernier article.
J'y recommande une infusion costaude avec une eau bien tiédie... Pourtant, on entend parfois dire qu'il peut être bon de préparer un thé nouveau avec de l'eau plus chaude pour profiter mieux de son vert parfum.
C'est ce que j'ai tenté, avec pas trop de courage tout de même, puisque j'ai utilisé une eau qui ne devait guère dépasser les 75°C sur la première infusion. J'ai gardé la minute d'infusion, pour un tout petit peu moins de feuilles, 5 petits grammes.
Et bien ce thé, même avec de l'eau plus chaude, reste très doux et sucré, sans trace d'astringence. On reste dans la légèreté, je pense même qu'il aurait été préférable de mettre plus de feuille. Et quant au parfum, la différence n'est pas flagrante. Manque d'audace sur la température ? Utilisation de porcelaine ? Probablement.
C'est très bon, mais rien de radicalement différent.
Je monte progressivement la température sur les deuxième et troisième infusions. 10s puis 2 min. Là, partant de plus haut pour la température, on obtient plus de parfum me semble-t-il, surtout la 3ème infusion, qui bien que légèrement astringente, se trouve agréablement parfumée.
En clair, ce petit test en demi-teinte, montrant que l'on a là un sencha très doux même avec des températures plus "classiques", m'a juste convaincu de refaire un test plus extrême, peu être avec plus de feuilles, une eau très chaude, et un temps d'infusion court.
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